Le réseau routier délabré

Partager

Chaque hallebardes, chaque averse, transforment le réseau routier de la commune de M’Cisna en torrents boueux et met au jour une pléthore de crevasses et de nids «d’autruche». L’état délabré de la plupart des axes routiers et la topographie accidentée de leurs tracés sont autant de facteurs de vulnérabilité, concourant activement à les rendre impraticables. «À chaque fois qu’on annonce une dépression atmosphérique, on se barricade derrières des remparts de fortune pour nous prémunir contre l’eau et la boue qui dévalent les pentes», dira un commerçant tenant boutique à Sidi Saïd. «C’est tout de même paradoxale d’appréhender cette eau du ciel, oh combien salutaire, avec tant de fébrilité», relève interloqué un citoyen du chef-lieu communal. Des habitants de cette commune rurale déclarent que le trafic automobile sur les chemins vicinaux, est rendu très pénible depuis le creusement des tranchées pour installer les canalisations de gaz. «Les engins excavateurs ont tout mis sens dessus dessous. Les tranchées sont souvent comblées avec de la terre ou, au mieux, avec du sable tout venant. Ces matériaux sont balayés à la première averse, laissant des trous béants un peu partout», déplore un citoyen du village Tighermine. «Même les villages Iazzouzen et Imoula, où le gaz est mis en service depuis des semaines, sont confrontés au même problème car les routes ne sont pas encore remises en état», souligne un villageois d’Ighil Ouantar, qui plaide pour la réhabilitation de toutes ces routes dégradées. «Nous avons assez souffert. Qu’on achève ce projet du gaz de ville ! Et en finir avec ces désagréments qui nous empoisonnent la vie», lance un jeune du village Ighil Meloulen.

N. M.

Partager