Les habitants de la localité de Bouilef, à 2 km au nord du chef-lieu communal de Tadmaït, réclament l’amélioration de leur cadre de vie. Ces mêmes habitants disent qu’ils ne sont toujours pas alimentés en gaz naturel. De ce fait, ils interpellent les services concernés à agir en urgence en vue de raccorder leurs foyers au réseau du gaz naturel. Les bonbonnes de gaz sont rares et chers pendant les saisons hivernales, informe-t-on. «Dans notre bourgade, les manques sont nombreux. Le gaz naturel n’est toujours pas disponible dans nos demeures. Les autorités concernées nous ont oubliés. Actuellement, nous continuons de nous chauffer au gaz butane et au mazout. Ainsi, nous demandons aux autorités locales d’entreprendre les démarches nécessaires pour nous faire bénéficier de cette énergie, à l’instar du chef-lieu communal et des villages de la région», dira Madjid, l’un des habitants de cette localité. Aussi, la route menant vers cette région se trouve dans un état déplorable car elle est impraticable et elle n’a jamais été aménagée depuis plusieurs dizaines d’années. «À chaque saison hivernale, cette route devient boueuse et embourbée. Par conséquent, nous exhortons les services concernés de l’APC à intervenir pour prendre en charge ce problème qui dure depuis des années», appelle un autre habitant de ladite localité. Selon les locataires de cette bourgade renfermant une dizaine d’habitations, un réseau électrique a été achevé depuis plusieurs mois mais sa mise en marche tarde à voir le jour. «La société chargée de la réalisation du projet a achevé l’implantation des poteaux électriques, l’établissement des câbles ainsi que l’emplacement des compteurs depuis bien longtemps, mais la mise en service de ce projet est jeté aux calendes grecques», regrette un autre habitant de la bourgade. Les riverains affichent ainsi leur désarroi car les services concernés ont pris beaucoup de temps à mettre en marche ce réseau. De ce fait, ils lancent un appel aux autorités concernées afin de remédier à cette situation qui n’a que trop duré.
Rachid A.