L’ouverture de l’antenne du centre national du registre de commerce d’Aïn El Hammam attendue pendant de longs mois, n’aura finalement pas lieu. La structure, une fois prête à fonctionner, a été finalement fermée pour des raisons encore inconnues. Du jour au lendemain, ses responsables ont pris la décision de déménager le matériel et d’affecter les employés formés pour exercer à l’ex-Michelet vers d’autres villes. On se rappelle qu’à plusieurs reprises, les habitants se sont opposé au déménagement du matériel que la direction voulait récupérer. Ce qui sonnerait le glas de l’antenne du Cnrc d’Aïn El Hammam, avant l’heure. Les employés dépêchés sur les lieux sont donc repartis sans avoir accompli leur mission. Depuis, «nous n’avons plus aucune nouvelle concernant la réouverture probable ou la fermeture définitive des lieux où le matériel est en train de vieillir sans avoir jamais servi», dira-t-on. De ce fait, les commerçants de la région expriment leur incompréhension: «Si elle est considérée comme peu rentable, pourquoi l’avoir ouverte alors ? Des dépenses importantes ont été effectuées pour aménager un local qui allait finalement être fermé», déplore-t-on. De simples bureaux non fonctionnels et peu accueillants ont subi des travaux pendant plusieurs mois pour leur mise à niveau. C’est une structure luxueuse, équipée de matériel informatique et de tout le confort qui se trouve derrière ces volets métalliques constamment clos. Les citoyens n’arrêtent pas de fustiger ceux qui ont pris la décision de délocaliser le Cnrc d’Aïn El Hammam qui a «englouti des centaines de millions de centimes pour rien». Ayant pris connaissance de cette «affaire», d’aucuns parmi les habitants se sentent outrés de constater que des deniers de l’Etat soient dépensés de cette façon. Un ancien élu de la APC ne manque pas de préciser que la commune a fait un grand effort «dans l’intérêt de la population», précise-t-il, pour mettre cette bâtisse à la disposition du Cnrc. Tout le monde sait qu’en matière de locaux, la commune de Aïn El Hammam est des plus démunies. Les responsables du registre de commerce doivent, eux également, être sensibles aux multiples problèmes rencontrés par les commerçants des daïras d’Aïn El Hammam, d’Iferhounene et même des Ouacifs, lors de leurs déplacements jusqu’à Tizi-Ouzou, ne serait-ce que pour une résiliation du registre de commerce.
A.O.T
