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Augmentation des prix du poulet

Il y a des produits alimentaires dont les prix n’ont jamais connu une stabilité ne serait-ce que pour une durée à court terme. Il s’agit, entre autres, de la volaille. En effet, le poulet, puisque c’est de cela qu’il s’agit, connaît des fluctuations incessantes de ses prix lesquels « jouent », à s’y méprendre, au yo-yo. Dès fois, ses prix baissent à la grande satisfaction des consommateurs, mais d’autres fois, ils atteignent des tarifs tels que les ménages à bas et à moyens revenus ne peuvent se le permettre. Le marché de ce produit demeure très « sensible » aux moindres contrecoups que subirait la production du cheptel avicole. S’il fait très chaud ou trop froid, le cheptel enregistre des pertes énormes, ce qui se répercuterait sur les prix. Aussi, il y a les maladies qui touchent ce cheptel lesquelles déciment un bon nombre de volailles. Faut-il aussi ne pas perdre de vue la spéculation qui intervient à chaque fois dans la détermination des prix. À cela s’ajoute, les fêtes religieuses et autres événements où la demande sur cette viande croît de manière significative. Comme il est le cas, actuellement, où le poulet « bas » des ailes avec des prix qui se sont renchéris. En effet, dans la ville de M’Chedallah pour le petit exemple, ce produit a vu ses prix augmenter significativement ces derniers jours en passant de la fourchette de 270-290 à 350-360 DA/Kg, pour le poulet labellisé et emballé, et ce en l’espace de quelques jours seulement. «Nous sommes à quelques jours seulement de la fête du nouvel an et à pareille occasion, les prix de ce produit augmentent car la demande va littéralement exploser», tente d’expliquer un habitant de cette ville. «C’est le marché qui fixe les prix du poulet. Dés qu’il y a augmentation, on augmente nous aussi les prix pour notre marge bénéficiaire», s’en défend un vendeur de viande de volailles au niveau de la même ville. Pour leurs parts, les prix du poulet vivant vendu dans les points informels n’ont pas connu une augmentation palpable en tournant autour de 250-260 DA/Kg. Mais là encore, l’hygiène et le visa de bonne santé des poulets vendus demeurent un point noir.

Y. S.

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