140 demandes introduites

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Les organismes sous tutelle de l’emploi, ANSEJ, ANEM, CNAC, se sont ouverts aux médias locaux lors d’une journée d’information organisée avant-hier.

L’événement avait pour objectif d’améliorer la communication de proximité et se rapprocher de la société, des demandeurs d’emploi et des entreprises. En marge de la journée, une conférence de presse a été organisée par les responsables des organes suscités et du nouveau directeur de l’emploi de la wilaya, M. Mustapha Aoussi. Le premier responsable du secteur de l’emploi dans la wilaya de Tizi-Ouzou a fait part de 27 884 demandeurs d’emploi affiliés aux différentes agences et de 50 029 placements dans le cadre de l’ANEM, 15 000 dans le cadre des dispositifs d’aides et de 11 097 pour le contrat de travail aidé. Pour l’ENSEJ, depuis sa création à ce jour, les responsables annoncent 19 875 projets financés. Ce qui a engendré un impact d’emploi équivalent à 51 486 postes. Pour l’année en cours, il a été procédé au financement de 2 015 projets, pour un impact d’emploi de 595. Cet organisme, dit-on, a beaucoup évolué depuis sa création à ce jour, que ce soit en matière d’avantages offerts, d’accompagnement out de suivi. Concrètement, ces efforts se sont matérialisés par la création du réseau de jeunes entrepreneurs, pour venir en aide à ceux d’entre eux qui sont en difficulté, pour l’échange des expériences… Une autre mesure, qui vise à faciliter le contact entre les jeunes entrepreneurs et les fournisseurs, cette fois-ci, en mettant à leur disposition un fichier comptant 860 fournisseurs. Les jeunes désirant s’inscrire à l’ENSEJ peuvent, désormais, le faire par Internet. L’ENSEJ a, en outre, procédé à la création de la maison de l’entreprenariat et l’application Khidma. Pour le problème des jeunes entrepreneurs qui sont en difficulté, le ministère du Travail a prolongé le délai de dépôt des demandes de rééchelonnement jusqu’à juin 2018. Les conférenciers ont annoncé qu’au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, 114 demandes sont déposées pour bénéficier de cette mesure. Toujours dans le même sillage, évoquant le taux des entreprises qui sont en difficulté dans le cadre du dispositif ANSEJ, les responsables déclarent un taux de mortalité de 6%, un chiffre appuyé par le fond de garantie. Avec une réserve sur le mot «mortalité», qui selon le directeur de l’ENSEJ, «ces entreprises ne sont pas mortes mais seulement en difficultés». Le taux de recouvrement des dettes quant à lui, est de 67% dans la wilaya, ce qui est considéré comme un bon signe de santé pour l’activité locale. «Pour l’année en cours, on a financé 215 projets de cet argent de recouvrement de 2017. On n’a pas utilisé l’argent de l’Etat pour le financement. Les jeunes de Tizi-Ouzou honorent leurs engagements», dira encore le responsable. Pour les entrepreneurs ayant des difficultés avec l’organisme, ce dernier fait part de l’accompagnement de 400 promoteurs. «L’ENSEJ n’attaque pas en justice pour le remboursement, mais elle le fait pour les détournements. 18 cas ont été enregistrés», précise-t-on. «L’objectif tracé pour 2018 est de financer 1 000 projets. Le problème d’austérité pour la création des entreprises ne se pose pas», rassure-t-on. S’agissant du deuxième dispositif, à savoir CNAC depuis sa création, il a financé 9 246 projets. Durant l’année 2017, le nombre de projets créés est de 130, avec un impact d’emploi égal à 376. 25,38% de ces financements sont dans le secteur de l’agriculture et la pêche. Plus de 90% des projets sont créés par les diplômés de la formation professionnelle. Le nombre d’entreprises fermées indemnisées par la CNAC est de 127 entreprises. À noter que les jeunes dans la wilaya de Tizi-Ouzou, selon les informations communiquées par les responsables, sont plus attirés par le secteur des services ou de l’industrie. Ces derniers en revanche fuient l’agriculture et le bâtiment, l’offre est pourtant plus importante dans ces deux secteurs. Sur 3 078 demandes non satisfaites, 1 219 sont du secteur de l’agriculture, 1 006 de l’industrie, service 518. Le privé constitue 90% de ces demandes non satisfaites. Ce qui implique un intérêt pour le secteur public.

Kamela Haddoum.

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