La route vers le chef-lieu dégradée

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La commune de Bounouh continue d’enregistrer des retards dans le volet aménagement, notamment en matière du revêtement des routes. Ce qui retient l’attention de tout visiteur du chef-lieu n’est autre que l’état de délabrement avancé de presque la moitié du chemin communal. S’étendant sur plus de 4 km en passant par les villages Tizi El Had et Ibouhathene, ce chemin devient carrément impraticable dès qu’on arrive à l’intersection du CW4. Les travaux pour acheminer la fibre optique vers le siège de la commune et en même temps au centre urbain, est, somme toute, une bonne nouvelle pour les habitants, mais ils ont complètement défoncé la chaussée à ce niveau là. Contraints de l’emprunter chaque jour du fait que c’est une voie de communication incontournable pour des centaines de villageois, les transporteurs de la commune assurant la desserte Boghni – Bounouh sont les plus touchés par les désagréments de cette dégradation. Pour eux, cette situation est alarmante non seulement pour la sécurité du transporteur et du voyageur, mais aussi pour le matériel roulant, chèrement acquis pour certains. Pour le nouveau président APC, Lounis Mohamed Arezki, «la réhabilitation de cette route stratégique pour la commune constitue une urgence au même titre que les axes routiers non pris en charge dans les différents villages». À cet effet, il a annoncé que «sa réhabilitation complète est programmé dans le cadre des fonds communs des collectivités locales et une entreprise est retenue pour mener à bien les travaux de revêtement en béton bitumineux». Seulement, il faut savoir que durant cette période hivernale, les entreprises ne peuvent pas installer leur chantier. À signaler, enfin, qu’une voie de contournement existe pour éviter la route Ibouhathène. Mais elle concerne seulement les usagers issus des villages situés en amont du chef-lieu, comme Helouane et Aït Telha, soit les bourgades les plus éloignées de la commune.

Merzouk Haddadi

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