Le SNPSP menace de réinvestir le terrain de la protesta

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Devant le constat de non-prise en charge de leur plate-forme de revendications, les praticiens de la santé publique menacent de reprendre la protesta. Le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a décidé, lors de son conseil national, de convoquer les assemblées générales locales des adhérents pour réfléchir aux actions de protestation à entreprendre. Les membres du conseil national dénoncent le retard accusé dans la concrétisation des points objet du PV de réunion SNPSP-MSPRH du 17 octobre dernier. Le conseil national constate «l’absence d’une volonté réelle pour la révision du statut particulier et du régime indemnitaire des praticiens de la santé publique». Le SNPSP a, dans un communiqué rendu publique, dénoncé la non reconnaissance des droits au reliquat d’ancienneté dans le grade de principal pour les praticiens «victimes» de la non application de l’article 19 du statut particulier. Ce syndicat déplore également «l’absence à ce jour de l’arrêté interministériel (AIM) qui organise la formation complémentaire permettant l’alignement des anciens diplômes sur le doctorat pour les chirurgiens dentistes et les pharmaciens». Aussi, le conseil national SNPSP confirme sa position de principe sur le projet de loi sur la santé, dans sa forme présentée au débat à l’APN. Un projet qui, selon le syndicat, «risque de compromettre sérieusement et de manière irréversible le droit d’accès aux soins pour tous». «Le conseil national a adopté, à l’unanimité des membres présents, le projet de texte portant sur la composition des jurys chargés d’évaluer les activités de soins, pédagogiques et pharmaceutiques pour les concours d’accès aux grades ainsi que la grille de notation y afférente», affirme le SNPSP dans le même document. Par ailleurs, les membres du conseil national qui dénoncent l’insécurité qui règne dans les établissements de santé, appellent à la normalisation et l’amélioration des conditions de travail, notamment aux urgences. Sur un autre volet, cette entité syndicale a, lors de son conseil national, dénoncé énergiquement toutes les formes d’entrave au libre exercice syndical, notamment les situations enregistrées dans les wilayas d’Ain Defla, Oum El Bouaghi, Annaba, Skikda, Souk Ahras, Ain Temouchent et Mostaganem. En outre et après évaluation, le conseil national réitère son engagement total dans l’intersyndicale autonome réitérant «la légitimité des revendications et l’importance du projet de la confédération».

L.O.CH

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