«Pour un partenariat stratégique entre nos deux pays»

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«La relance de notre économie s’est principalement fondée sur le règlement de deux problèmes, à savoir la pauvreté et l’ignorance». Cette déclaration a été faite par son excellence l’ambassadeur de l’Éthiopie, Solomon Abebe, lors de la conférence-débat qu’il a animé, mercredi dernier, à la salle de conférences de la maison de l’environnement de Boumerdès. Reçu par les premiers responsables départementaux de la chambre de commerce et d’industrie, MM. Khedraoui et Ababsa, son Excellence l’ambassadeur de l’Éthiopie a notamment donné des éclaircissements sur les points forts des réformes économiques engagées dans son pays. «Nous avions eu raison de commencer par développer l’agriculture pour mettre fin d’abord au problème de la famine de la population, tout en combattant l’ignorance de celle-ci», a-t-il souligné. Appliquée en zone rurale, «cette feuille de route a rapidement permis la création de multiples unités agroalimentaires, qui ont engendré une plue value renforçant les investissements dans d’autres créneaux, d’autant qu’une bonne partie des productions de ceux-ci ont été orientées vers l’exportation», a-t-il tenu à préciser, en citant le programme gouvernemental de son pays qui s’étend jusqu’à 2025. Un programme, a-t-il encore détaillé, qui «facilite l’accès du privé aux terrains industriels pour la création, jusqu’à l’échéance citée, de plusieurs infrastructures sur des dizaines d’hectares appropriés». Les investisseurs algériens trouveront assurément des opportunités pour la création de parcs industriels dans ce pays de la corne de l’Afrique, principalement desservi par le port de Djibouti. Après les visites que son excellence l’ambassadeur Solomon Abebe avait effectuées à Alger, Oran et d’autres régions de l’Est du pays, près d’une vingtaine d’investisseurs ont été invités en Éthiopie. Une invitation officielle sera adressée, également, les mois prochains à d’autres investisseurs locaux. Et l’on attend l’arrivée d’industriels éthiopiens prochainement, à l’occasion de la foire internationale d’Alger. L’on tient, enfin, à expliquer que ce changement vers un mieux être social, avait commencé après la fin de la guerre ayant ravagé ce pays entre 1970 et 19991.

Salim Haddou

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