Site icon La Dépêche de Kabylie

«Je remettrai mon titre en jeu en Thaïlande»

Natif d’Aokas, dans la wilaya de Béjaïa, Hicham Rabhi, champion du monde de boxe thaï, revient dans cet entretien sur sa récente consécration internationale.

La Dépêche de Kabylie : Qui est Hicham Rabhi ?

Hicham Rabhi: Âgé de 24 ans et natif de la station balnéaire d’Aokas, je suis un athlète en boxe thaï au sein de l’association sportive Issek d’Aokas. Mes premiers pas dans la discipline remontent à 2006. Et, depuis, j’ai été deux fois champion d’Algérie et champion de wilaya à sept reprises en amateur.

Où avez-vous gagné votre titre de champion du monde et dans quelle catégorie ?

C’est en battant un Kurde lors de la finale organisée au Caire, en Égypte, le 20 octobre dernier, que j’ai décroché le titre de champion international WPKA dans la catégorie des 61 kg. C’est ma première participation internationale qui s’est traduite par une consécration en tant que sportif professionnel.

Pourquoi le WPKA ?

Il y a plusieurs fédérations internationales qui organisent des tournois et compétitions de haut niveau. Le tournoi d’Égypte était organisé sous la coupe de WPKA.

Et en Algérie ?

Nous activons sous l’égide de la Fédération algérienne de Kick boxing et sports assimilés. Par exemple, dans la wilaya de Béjaïa, il y a plus d’une quinzaine de clubs dont la majorité ont été créés récemment.

Votre participation en Égypte a été prise en charge par la fédération ou la ligue ?

C’est plutôt grâce à des opérateurs privés, que je remercie au passage, que j’ai pu participer à ces joutes internationales. A notre retour, moi et mon ami d’Akbou, qui s’est emparé en Égypte du titre de champion d’Afrique des 70 kg, on a été accueillis à l’aéroport d’Alger par le directeur général du sport au ministère de la Jeunesse et des Sports. Le lendemain, on a été les hôtes du ministre de la Jeunesse et des Sports lui-même qui nous a reçus dans son bureau. Il nous a promis une aide pour nous encourager à aller de l’avant.

Et au niveau local ?

À la veille de la célébration du 1er novembre, c’est-à-dire le 31 octobre, nous avons été invités par la direction de la jeunesse et des sports dans le cadre d’une cérémonie, organisée en l’honneur des Golden Stars, durant laquelle nous avons été encouragés financièrement. À Aokas, c’est plutôt un candidat à l’APC qui a organisé, en mon honneur, une réception au cours de laquelle il m’a remis un très beau cadeau, je le remercie d’ailleurs.

Quelle est votre prochaine compétition ?

Je vais participer à un tournoi international qui aura lieu à la fin du mois de décembre.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes ?

Pratiquez du sport, quelle que soit la discipline ! Moi, je n’ai pas eu de moyens. Et pourtant, avec ma seule volonté, j’ai pu arriver à ce niveau de compétition. En conclusion, je remercie votre journal qui m’a donné l’occasion de m’exprimer et de faire connaître notre discipline, encore toute nouvelle en Algérie.

Entretien réalisé par A Gana.

Quitter la version mobile