La récolte d'olives touchée de plein fouet

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La région de M’Chedallah a vécu dans la nuit de jeudi à vendredi dernier l’un des plus violents déchaînements des éléments naturels, composé de pluie diluviennes doublée d’une violente tempête de vent. Cette perturbation climatique a durée une bonne partie de la nuit, soit de 22 heures à 4 heures du matin, sous forme d’une authentique rafale qui a touché de plein fouet ce qui reste de la récolte des olives. Une campagne oléicole qui, pour rappel, bat son plein depuis le premier jour des vacances d’hiver. Sachant que cette année la sécheresse de l’automne a accéléré le processus de maturité de la récolte, arrivée plusieurs semaines avant terme. Ainsi, le ramassage des olives, grain par grain, serait plus difficile pour les cueilleurs, d’autant plus que dans les zones montagneuses, comme c’est le cas dans les communes d’Aghbalou et de Saharidj, les agriculteurs ont cessé depuis longtemps le travail des oliveraies. Un travail qui consiste en le labourage et nettoyage sous les oliviers sous lesquels poussent de l’herbe sauvage, voire des ronces et toutes sortes de plantes sauvages en majorité épineuses. En terrains penchés et accidentés, les fortes pluies ont charriées les olives tombées par terre vers les ravins. Aussitôt dans la matinée de vendredi dernier, les citoyens des villages de haute montagne se sont rendus dans leurs oliveraies pour sauver ce qui peut l’être de la récolte. C’est la ruée vers les champs à Saharidj par exemple, qui ressemblait à une authentique fourmilière de citoyens qui s’affairaient dans leurs propriétés en profitant du retour momentané du beau temps et du soleil. Notons que le rendement d’huile cette année est en deçà de la moyenne. Selon les premières opérations de trituration, il a été enregistré un rendement de 12 litres par quintal dans les régions montagneuses non irriguées et 18 l/q dans les plaines irriguées dans la vallée du Sahel.

Oulaid Soualah

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