L’agence postale, réalisée au début des années 2 000 à proximité de la brigade de gendarmerie nationale, sise à la cité des 90 logements, est toujours fermée. Pourtant, cette structure a été réceptionnée depuis plus de 15 ans. «C’était une agence qui allait ouvrir ses portes. Elle a été équipée et nous ne savons pas pourquoi son inauguration avait été ajournée. Nous allions même lui donner le nom du commandant Ali Bennour», nous confie un ex-responsable d’Algérie Poste en retraite. Notre interlocuteur nous apprend, par ailleurs, qu’il avait formulé une demande de mise en service au moins trois fois. «Au début, nous avions proposé de la céder aux services techniques de l’Actel, sis à côté, à condition de récupérer la poste du centre-ville, où est abritée l’agence commerciale de l’Actel», poursuit-il. Maintenant que la population de la ville a atteint plus de 20 000 habitants, sans compter les usagers des services d’Algérie-poste, qui viennent des communes voisines de la daïra et de Tizi-Gheniff, et sans parler des automobilistes d’ailleurs, qui transitent par la ville, l’actuelle agence postale se trouve submergée, notamment au moment du versement des retraites et salaires de certains corps de la fonction publique, comme celui de l’éducation nationale. Il est urgent de mettre en service une structure qui répond aux normes, d’autant plus que la ville est appelée à être peuplée encore plus avec la réalisation de 2 000 logements sociaux et AADL. «Dans quelques années, je vous assure qu’il faudra ouvrir d’autres bureaux, notamment à la nouvelle-ville et dans les quartiers les plus importants. Même si on habite la ville, il faut parcourir parfois plus de 4 kms, pour arriver jusqu’à l’actuelle agence postale», nous explique un résident au lotissement Aïd Slimane, à l’ouest de la ville. Étant donné que la ministre de ce secteur évoque dans ses discours la modernisation d’Algérie Poste, les citoyens souhaitent qu’elle donne des instructions à sa direction, au niveau de la wilaya, et ce afin de mettre en service une structure qui atténuerait la forte demande sur l’actuel bureau postal.
A. O.