Des potentialités hydriques inexploitées

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Ce ne sont pas les potentialités hydriques qui manquent dans la commune d’Ahnif, située à 40 km à l’est de Bouira, mais leur exploitation, remarque-t-on localement. La municipalité d’Ahnif ne manque pas de sources et de nappes phréatiques capables d’enrayer une crise d’eau potable qui n’a que trop duré. Il y a d’abord les cours d’eau qui parcourent cette localité lesquels ont indubitablement une nappe phréatique souterraine non négligeable que pourrait exploiter les collectivités locales, préconise-t-on. Les rivières de Rekas, Sidi Aïssa et Sebkha, pour ne citer que celles-ci, ont certainement une nappe qui n’attend que son exploitation. D’aucuns préconisent l’exploitation des sources d’eau potable qui sourdent de certaines localités, dont le débit est loin d’être négligeable. Les sources d’eau les plus connues dans cette région sont Taferkout et El Hamma. La première source est située au village Ighzer Oumeziab alors que la seconde est localisée à proximité du village Ighil Naït Ameur. «Qu’attend-on pour capter et exploiter ces sources d’eau douce? Sachant que notre commune souffre d’une crise aigue en eau potable qui n’a que trop duré. L’eau de ces sources ruisselle sans profiter à un grand nombre d’habitants. Il faudra les capter et distribuer leur eau pour en faire bénéficier toute la population», soutient-on. En effet, l’exemple de la source Taferkout qui jaillit non loin du village Ighil Naït Ameur, où les habitants sont aux prises avec une crise d’eau chronique, pourrait atténuer un tant soit peu la soif de ces quelques 1500 habitants qui mènent une vie difficile avec la pénurie de cette ressource vitale. Idem pour la localité d’Ighzer Oumeziab, où il existe cette source précitée du nom d’El Hamma, laquelle pourrait renforcer la capacité de l’eau distribuée localement sur les réseaux d’alimentation de l’AEP.

Y. S.

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