Divergence sur l'interprétation de l’article 35 du code communal

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La deuxième assemblée convoquée avant-hier par le nouveau président de l’APC de Boghni, Belkacem Amroune, a donné lieu à un vif débat entre élus autour de la constitution des commissions communales. Le point de discorde entre les élus de la majorité issus du PT, du FFS et des indépendants, et les élus de l’opposition représentant notamment le RCD et le FLN, concerne l’interprétation de l’article 35 du code communal. L’autre point d’achoppement qui a suscité des débats passionnants n’est autre que la proposition du maire d’annuler la première délibération prise sur la composante des commissions. Le président considère que «la première composante ne reflète pas les résultats des élections et la représentation proportionnelle dans les commissions». Du côté des élus du RCD, on considère qu’il y a violation du code communal, étant donné que la première délibération n’a été ni rejetée, ni approuvée par la tutelle. De même, les élus du FLN ont fait part de leur désaccord total avec le maire, tout en considérant que «ce changement de cap ne peut être interprété que par le souci du maire de sauver son alliance». Soumise au vote, la proposition du président de l’APC a eu l’aval de 10 élus (6 du PT, 2 du FFS et 2 indépendants). Les 5 élus du RCD et les 4 élus du FLN ont évidemment voté contre l’annulation de la première délibération. Il est utile de rappeler que lors de la première délibération, l’Assemblée a approuvé dans difficultés l’installation de l’exécutif communal constitué de trois vice-présidents du parti des travailleurs et d’un adjoint au maire du FFS, nommé à la faveur d’un protocole d’accord entre les deux.

Merzouk Haddadi.

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