Le commerce informel a pris des proportions alarmantes, ces dernières années, dans la ville de Tazmalt. Cette agglomération, d’environs 25 000 habitants, est traversée par la RN26, très dense en circulation. Ainsi, le passage de cette route, via cette localité, a été de tout temps l’occasion pour des dizaines de marchands de l’informel d’installer des étals de fortune, pour s’adonner à la vente de fruits et légumes notamment, à telle enseigne qu’un petit marché a été crée sur les abords de cette route au lieu-dit Tamozonit, à la sortie de la ville. Chaque jour, des dizaines d’étals et de camionnettes remplies de produits agricoles sont tenus par des vendeurs qui ne payent pas un sou au trésor et à la CASNOS. Agissant en «électrons» libres, ces marchands réalisent des profits «astronomiques» durant l’année. Il est à souligner que ce sont des millions de dinars qui ne profitent pas aux collectivités locales et au fisc en terme de payement de droits commerciaux, d’impôts et autres taxes. À la sortie ouest de la ville, en allant vers la commune de Chorfa, il y a aussi, sur les accotements de la RN26, des dizaines d’autres d’étals de fruits et légumes qui sont installés journellement. Là encore, les marchands ambulants évitent le fisc et travaillent en toute impunité. Au delà de ces préjudices, causés au trésor, il y a lieu de noter que ces points de vente informels provoquent le plus souvent des perturbations dans la circulation routière, car des dizaines d’automobilistes marquent des haltes, pour s’y approvisionner en victuailles, ce qui engendre des bouchons et des embouteillages. Cela sans évoquer les monticules de déchets que ces vendeurs laissent sur place. Cette activité, somme toute illégale, génère des détritus sur les contrebas de la RN26, enlaidissant ainsi les lieux.
S. Y.
