La pénurie d’eau potable perdure

Partager

La commune de Tazmalt est aux prises avec une pénurie d’eau potable qui ne fait que perdurer. Plusieurs localités sont confrontées, depuis des mois, à ce lancinant problème qui met à mal une population, déjà éprouvée par les difficultés de la vie. À Allaghane, comme à Tignatine et autres localités, l’eau ne coule plus dans les robinets, depuis plusieurs mois déjà. Les forages, dit-on, sont «à sec ou envasés». Au village Tignatine, le constat est amer en matière d’eau potable. Ce village d’environ 1 000 habitants ne voit pas l’eau couler dans les robinets des foyers, voilà déjà des mois», affirme-t-on, au niveau de cette bourgade rurale. À Ath Khlouka, un hameau, situé à proximité du village Tignatine, le constat y est affligeant encore. Des habitants, ne disposant pas d’eau potable, sortent des jerricans et des bouteilles vides, pour les remplir dans les fontaines voisines comme au bon vieux temps. Les sources captées sont le dernier recours pour ces villageois oubliés. Par moyen de brouettes ou d’ânes, les villageois s’approvisionnent en eau potable, et ce non sans grande peine. «Cela fait des mois que nous endurons ce calvaire de pénurie d’eau potable chez nous à Ath Khlouka. Nous continuons à puiser l’eau comme jadis. Cela s’effectue souvent dans une ambiance bon enfant ; ça nous rappelle les années d’enfance», tente de dédramatiser, pour sa part, un quinquagénaire, habitant ce hameau déshérité. Ce n’est malheureusement pas le seul point noir dans ce hameau, il y a aussi le chemin qui y mène qui n’a jamais été réhabilité. Il est toujours à l’état de piste, avec un écran de poussière en été et de la boue gluante en hiver. L’aménagement urbain manque terriblement dans cette bourgade et les citoyens demandent leur part de développement.

S. Y.

Partager