Les travaux du foyer de jeunes bientôt lancés

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Le projet de réalisation d’un foyer de jeunes dans le village de Selloum, dans la commune d’Aghbalou, 60 km au nord-est de la wilaya de Bouira, a connu beaucoup de difficultés lesquelles ont retardé le lancement de ces travaux. Malgré les nombreux écrits adressés par les représentants des villageois aux différents responsables, le projet est resté suspendu. Inscrit en 2014 dans le cadre du programme PCD, ledit projet a connu un problème de financement dû à l’insuffisance de son APC. Cette contrainte financière sera levée au début de l’année dernière suite à l’intervention de l’ex-wali Mouloud Cherifi qui s’était engagé à apporter les fonds nécessaires pour mener à terme le projet. Plusieurs mois après la visite du même responsable, une autre contrainte liée au plan du projet est venue freiner encore une fois le lancement des travaux du foyer de jeunes. Le plan du projet a été approuvé par les services du contrôle technique des constructions (CTC), apprend-on auprès des services techniques de la municipalité d’Aghbalou. Ce qui va permettre enfin le lancement des travaux de cette structure au profit des jeunes. Un lancement des travaux qui ne sera tardé, à en croire les mêmes services. Il est utile de préciser que le projet en question a été déjà confié à une entreprise réalisatrice pour un délai de réalisation de trois (3) mois. Le montant de l’opération s’élève à plus de cinq (5) millions de dinars. La structure en question sera édifiée à proximité de l’aire de jeux de la localité, sise à deux Km à l’ouest de Selloum. Le village accuse un manque en matière d’infrastructure de loisirs. À l’exception de l’aire de jeux réalisée il y a plus de trois décennies et dont l’état n’est pas reluisant, aucune infrastructure n’a été réalisée ces dernières années dans la localité. Devant cette absence de structures de loisirs, les jeunes ont à plusieurs reprises interpellé les pouvoirs publics pour leur offrir des espaces de détente afin de s’éloigner de l’oisiveté et de la monotonie.

D. M.

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