Le ministère de la Santé rassure

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«La question liée aux médicaments de traitement du cancer était prise en charge très sérieusement et de manière régulière». C’est ce qu’a affirmé le directeur général de la pharmacie et des équipements de santé, Hamou Hafed, hier, lors de son intervention sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. Selon lui, il n’y a aucun problème concernant les médicaments fabriqués localement, et pour ceux importés, «cela nous expose à des tensions d’origine internationale», a-t-il encore expliqué. Il a pointé du doigt les causes «exogènes des ruptures de soins fabriqués par des laboratoires étrangers», précisant que le ministère de la Santé est en lien avec ces derniers pour faire en sorte que «le marché soit rétabli le plutôt possible, et c’est ce qui est en train de ce faire». S’agissant du «cri d’alarme» lancé par l’association Amal d’aide aux malades cancéreux, concernant la pénurie de médicaments, M. Hafed affirme que «ces derniers existent bel et bien au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et que s’il y a des tensions, c’est en raison de problèmes de gestion au niveau de cet organisme». Questionné dans ce sillage sur la réorganisation de la Pharmacie centrale des hôpitaux, le DG de la pharmacie au ministère de la Santé a noté que celle-ci «se réorganise d’une façon régulière». «Nous sommes en lien avec le ministère de la Poste, des Technologies de l’information et de la Communication afin de mettre en place un logiciel qui va du l’hôpital jusqu’au premier décideur qui est le directeur de l’hôpital, pour prendre des décisions au temps opportun par rapport à la disponibilité des médicaments dans l’ensemble des structures hospitalières». Pour ce qui est du volume de la dépense de la pharmacie centrale des hôpitaux, le même responsable a fait savoir qu’elle a servi 75 milliards de DA en 2015, 81 milliards de DA en 2016, 88 milliards de DA en 2017, «et elle prévoit 94 milliards de DA en 2018». Ce qui veut dire que «la problématique de disponibilité de médicaments en terme de volume ne se pose pas». Par ailleurs, l’invité de la radio a indiqué que la production nationale, l’industrie pharmaceutique, a connu une croissance de 15% durant les trois dernières années, «ce qui n’est pas négligeable», soulignant que «les médicaments fabriqués localement sont de bonne qualité».

Samira Saïdj

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