Des insuffisances sont constatées en matière de couverture sanitaire dans la commune de Aïn Zaouïa.
Ce constat ne date pas d’aujourd’hui, tout concorde à affirmer le calvaire que continuent d’endurer les administrés de la commune, non seulement pour accéder aux soins élémentaires mais aussi pour bénéficier d’un minimum de conditions d’accueil. Au chef-lieu de la commune, et pour mieux illustrer cette situation, les conditions de travail à l’intérieur de la salle de soins sont qualifiées par le personnel médical « de déplorables ». En effet, cette structure relevant de l’EPSP de Boghni figure parmi les plus exiguës de la région, ce qui a engendré un manque d’organisation dans l’accomplissement des missions des médecins et des infirmiers. En ce sens, il faut savoir qu’une fiche technique pour l’extension de la salle de soins, dont la construction remonte à plus de quatre décennies, a été établie et remise à la direction de la Santé et de la population. Un tel projet peut contribuer à soulager les services médicaux se limitant au demeurant aux soins dentaires et médicaux. Dans la localité de Boumahni, les salles de soins font face aux mêmes problèmes notamment à Tizi Ameur et à Izemouchene. Pour cette dernière, les locaux qui les avaient abrités sont actuellement squattés par une famille, causant ainsi la perte d’une structure de santé pour la commune. D’autres villages comme Azib Chikh, avec ses 2 000 habitants, en plus de Tizi N’tedlet et Ibrouham, tous situés sur le même périmètre, sont dépourvus de structures d’accueil en santé publique. Toutefois, à Ain Zaouia et à Kantidja, de nouvelles unités de soins ont été réalisées sur les fonds propres de la commune. Celle de Kantidja est fonctionnelle depuis 2010, mais pour l’autre il faudra bien que la direction de l’EPSP de Boghni se penche sur son ouverture, d’autant plus que tout est fin prêt pour sa mise en fonction effective.
Merzouk Haddadi