Le pavillon des urgences bientôt fermé ?

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Le service d’urgence, qui fonction 24/24h, est menacé de fermeture la nuit, dans la policlinique d’EPSP Yattafen, située au chef-lieu, dit Souk El-Had. La raison qui aurait poussé les responsables de la santé à prendre cette décision serait, toujours selon cette source, le fait que le plateau technique ne soit pas fonctionnel et le manque de personnel. Ce pavillon d’urgence est une infrastructure plus que nécessaire au sein de chaque policlinique et que l’idée de la fermeture est toujours maintenue, selon une source locale. Le P/APC, Rachid Amrane, nous répond sur cette situation : «Je relance en ma qualité de P/APC mon avis défavorable et je m’oppose à cette fermeture qui engendre en ce moment du mécontentement, non seulement de la part de la population de la commune de Yattafen mais aussi des deux communes voisines Akbil et Iboudraren». Il ajoute : «Tout cela est motivé par l’éloignement de toute les structures de santé, comme l’hôpital d’Aïn El-Hammam, et la policlinique de Béni Yenni». Les citoyens des trois communes bénéficient des soins d’urgences au niveau de ce pavillon, mais plusieurs cas de décès ont été enregistrés, causés essentiellement par l’éloignement des structures de santé. «Le service des urgences ne doit pas fermer la nuit, on en a besoin», affirme un citoyen. «Nous sommes confrontés aux graves problèmes du transport de nos malades, particulièrement lorsqu’il est question d’une urgence après la tombée de la nuit», ajoute un père de famille. Toutefois, la question que ces sources se posent, et même la population : pourquoi le PU de Yattafen est-il l’unique visé par cette fermeture, alors que d’autres PU, à l’image de celui de Beni Yenni de Ouacifs ou des Ouadhias vivent la même situation? Les mêmes problèmes y sont rencontrés, à savoir le manque de manipulateur radio et de laborantins. Par ailleurs, l’ambulance du PU, ainsi que les chauffeurs auraient été déplacés au PU de Béni Yenni. Il est à signaler que ce PU ne sert pas seulement à faire une radio ou une prise de sang la nuit, mais sauver des vies humaines, à l’exemple de ces malades venus pour des pics de tension ou autres. Il est a souligner qu’il vaut mieux que ces patients soient soignés à Yattafen, dans une structure de proximité, que d’aller à Aïn El Hammam, Béni Yenni, Ouacifs ou à Ouadhias.»

M. A. B et Karima Aït Ouarab

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