Une avarie survenue depuis plus de deux mois au niveau du brise-charge de Taqidunt à la sortie nord du village Ath Yevrahim s'est aggravée depuis quelques jours et a déjà provoqué des dégâts sur de nombreux ouvrages.
Il s’agit d’un refoulement de l’eau sur la conduite du captage El Ainser Averkane (source noire) en amont du brise-charge et du répartiteur. Actuellement, l’eau qui surgit à flot de cet ouvrage qui surplombe la route secondaire reliant Saharidj à M’Chedallah via Ath Yevrahim a non seulement dénudé ce répartiteur qu’il a sensiblement fragilisé, mais aussi et surtout s’est attaqué à un tronçon de quelques 200 mètres de cette route. Cette dernière a été récemment revêtue en bitume bitumineux. Pis encore, un ouvrage d’art a été entraîné en contrebas de la chaussée par un glissement de terrain provoqué par l’érosion du sol. Il est utile de préciser qu’une commission technique communale s’est déplacée sur les lieux pour la deuxième fois consécutive pour évaluer les dégâts, mais sans que rien ne soit entrepris à l’heure actuelle pour y mettre un terme. De leur côté, les responsables de l’ADE de M’Chedallah interrogés sur ladite avarie évoquent l’élaboration d’un dossier en vue de confier les travaux de restauration de l’ouvrage de l’AEP. Selon une source proche de cette institution, le projet en question est au stade d’avis d’appel d’offre et collecte des soumissions. Et cela suppose que le dossier risque de prendre encore du temps avant que ne soit désignée l’entreprise de réalisation. L’avarie en question est un point noir qui s’aggrave au fil du temps et qui nécessite des mesures urgentes. Elle doit en toute logique être confiée sur le chapitre du gré à gré pour pallier au plus urgent et limiter les dégâts. Il faut préciser qu’en plus de ces dégâts cités, les villages alimentés par cette conduite AEP de la source noire sise sur les hauteurs de Saharidj qui sont Ath Yevrahim et les cités périphériques reçoivent de l’eau une journée sur deux, selon plusieurs villageois. Un approvisionnement qu’ils jugent insuffisant et qu’ils souhaitent voir renforcer. À ce titre, les grandes quantités d’eau qui s’échappent de la conduite en raison de l’avarie pourraient constituer un apport non négligeable pour des centaines de foyers d’Ath Yevrahim et sa périphérie. Donc, les organismes étatiques directement concernés par le problème à savoir l’APC, l’ADE et les services de l’hydraulique doivent agir au plus vite et adopter une autres approche pour mettre un terme à une avarie qui perdure depuis plusieurs semaines et qui est à l’origine de dégâts sur les ouvrages publics et des désagréments pour les populations.
Oulaid Soualah

