La mobilisation ne faiblit pas

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Les paramédicaux ont, hier, massivement adhéré au mot d’ordre d’une grève cyclique de trois jours, initiée par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP).

La détermination du personnel paramédical reste intacte pour un seul et unique objectif : faire valoir sa plate-forme de revendications. La majorité des établissements de santé publique ont été paralysés, hier, et ils le seront encore aujourd’hui, hormis le service minimum qui est assuré par les grévistes. En effet, la grève est perceptible au niveau des hôpitaux et des centres de soin de proximité de santé publique. Ce débrayage est accentué par la grève illimitée des médecins résidents qui se poursuit, depuis plusieurs semaines. Contacté hier, le président du SAP, Lounes Ghachi, a indiqué que «le taux de participation au niveau national à cette action de contestation est le même que celui enregistré au premier jour de la grève, soit 85%, à l’échelle nationale». Ce syndicaliste s’est félicité de la grande mobilisation des paramédicaux qui, selon lui, ont réussi à maintenir intacte la mobilisation, dans le but d’exiger la satisfaction de leur plate-forme de revendications. Il a tenu, par la suite, à réitérer la volonté du personnel paramédical à poursuivre son mouvement de grève, «puisque rien de concret n’a été fait sur le terrain». Néanmoins, Lounes Ghachi espère que la rencontre qui regroupera, aujourd’hui, les représentants du SAP et ceux de la tutelle apportera ses fruits. En outre, ce syndicaliste a expliqué que plusieurs rassemblements ont eu lieu à l’intérieur des établissements hospitaliers à travers tout le territoire national, notamment le centre hospitalo-universitaire Mustapha Pacha, où les paramédicaux étaient au rendez-vous, pour observer leur piquet de grève. Regroupé au centre de cet établissement hospitalier, les protestataires ont dénoncé les agissements du ministre de tutelle qui, selon eux, «ne fait que dans les promesses». Ces derniers ont réitéré leur attachement à leur plate-forme de revendications qui se résume à «l’application effective des acquis du statut particulier, à savoir le rattachement de la formation paramédicale à l’enseignement supérieur (formation LMD), le respect du cahier des charges du ministère de tutelle et le respect des amendements apportés au statut, notamment le volet se rapportant au plan de progression de carrière». Ils réclament également «l’application des bonifications des postes supérieurs, comme stipulé par les dispositions du décret exécutif, portant promulgation du statut particulier de la corporation paramédicale».

L.O.Challal

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