Finies les odeurs incommodantes à l’intérieur des classes chauffées sommairement. Jusqu’à un passé récent, les élèves des écoles primaires grelottaient de froid même si le radiateur à gasoil brûle toute la journée. Un seul appareil de chauffage utilisé auparavant, pour des classes dépassant pour la plupart les trente cinq mètres carrés était vraiment insuffisant. À l’ex-Michelet, cette situation relève maintenant du passé. Depuis que les villages de la commune d’Aïn El Hammam ont été raccordés au gaz naturel, les quatorze écoles primaires ont été dotées de chauffage central. Au fur et à mesure que les villages étaient alimentés en gaz de ville, les vieux poêles étaient mis au rebut, laissant place aux radiateurs de chauffage moderne, plus efficace et sans danger. Les écoles d’Aït Aïlem et de Tililit, les deux derniers établissements qui utilisaient encore le fuel domestique, il y a une année, se sont débarrassées des vieux poêles depuis l’été dernier. Ce sont, depuis cette année scolaire, toutes les écoles primaires dépendant de l’APC qui sont ainsi dotées du chauffage central, au grand bonheur des enfants et des enseignants qui voient s’améliorer significativement leurs conditions de travail. Le danger des appareils de chauffage qui prennent feu, sporadiquement, risquant même d’exploser, est maintenant écarté. Combien de fois des classes ont pris feu ou des élèves ont été évacués vers l’hôpital après avoir inhalé des fumées toxiques qui s’échappent des vieux poêles. Les classes froides suite à des pénuries de carburant en plein hiver ne sont plus qu’un souvenir lointain. Malheureusement, il reste encore des écoles dans des communes où le gaz n’est pas encore arrivé qui font recours au mazout pour se chauffer avec tous les désagréments qui peuvent en découler.
A.O.T.
