Le quartier « Dallas », situé à 2 kms du centre du chef-lieu communal d’Ath Mansour, est en pleine expansion urbaine ces derniers temps. Alors que dans les années 1990, il y avait seulement un pâté de maisons avec un motel du nom de « Dallas », d’où le nom de ce quartier, lequel était à l’origine une vaste oliveraie privée qui a été cédée aux particuliers lesquels y ont érigé des dizaines d’habitations entrant dans le cadre notamment de l’aide à l’habitat rural (Fonal). Et de là cette petite agglomération a connu une urbanisation galopante. Les habitations poussaient comme des champignons, « enserrées » entre la RN5 et un segment de la pénétrante autoroutière qui passe par la commune d’Ath Mansour. Actuellement, rien n’indique que le tissu urbain de ce faubourg s’arrêterait en « si bon chemin », puisque beaucoup de constructions sont encore en chantier. Néanmoins, en dépit de cette expansion effrénée du tissu urbain, il y a lieu de relever des carences en matière d’aménagement urbain. Si l’électrification de ce quartier ne pose plus problème, puisque le réseau d’alimentation a été installé il y a peu d’années de cela, il n’en demeure pas moins que le volet aménagement y accuse des déficits criards. En effet, « Dallas » manque cruellement en trottoirs. Les habitants se rabattent sur les accotements encore « dénudés » et embourbés à la chute de la pluie, et poussiéreux lorsqu’il fait beau et chaud. Les venelles, même si quelques unes ont été bitumées, d’autres ne le sont pas encore, et attendent la couche d’asphalte pour être praticables. L’éclairage public, pour sa part, connaît quelques couacs, étant donné qu’il enregistre des insuffisances à certains endroits. De ce fait, il est difficile aux habitants de se déplacer durant la nuit dans l’obscurité ambiante sans se munir de torches. L’assainissement est à son tour défaillant à certains endroits, surtout dans les pâtés de maisons fraîchement érigées. Les fosses septiques sont aménagées par défaut en attendant le branchement à l’assainissement qui tarde à voir le jour. L’on fait aussi état de la pénurie de l’eau potable dans ce faubourg, même si le réseau de l’AEP a été installé depuis pas mal de temps déjà.
Y. S.
