Le logement est un droit constitutionnel pour tout Algérien…

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S. Ait Hamouda

Le logement, un droit constitutionnel promoteur de soulèvement, de méfiance, de protestation et tout le toutim, mais sa demande tombe sous le coup de l’offre et de la demande. Que cela ne soit pas un paramètre sérieux pour mener à bon port une analyse qui soit, somme toute viable, ça tient un peu de la chance et de la veine qu’a chaque individu dans l’accession à une demeure viable. Les dernières protestations inhérentes aux logements sont, d’une part, compréhensibles, venues de gens vraiment dans le besoin et, d’autre part, incompréhensibles quand ils sont le fait de personnes pas du tout concernées par le problème, parce que plus que nanties. Le logement, un toit au-dessus de sa tête, c’est une obligation pour chacun et l’Etat doit veiller à ce que chaque Algérien en possède un pour s’y abriter. Mais là où le bât blesse, c’est lorsque des gens qui n’ont en pas besoin se soulèvent pour en avoir un et le vendre ou le louer aussitôt acquis. Ne nous mentons pas outre mesure, il en existe des comme ça qui ne sont animés par aucun scrupule envers ceux qui n’ont en pas. Il va de soi que ceux qui ont bénéficié d’une maison ne vont pas jubiler, pour la simple raison qu’ils ont obtenu ce qu’ils espéraient depuis longtemps, mais ce qu’ils voulaient depuis des lustres, leur soit enfin accordé, est la fin de la galère pour eux et leur famille et de surcroit ils gardent le silence, l’humilité et la satisfaction d’avoir acquis un droit constitutionnel. L’Etat doit, et c’est sa mission première, doter l’Algérien du minimum vital, le logement, l’école, un travail, un loisir et de beaucoup de choses encore qui ne soient ni un luxe ni un don superfétatoire, mais un acquis subordonné à sa qualité d’Algérien. Il y a ceux qui ont reçu l’essentiel et ceux qui n’ont rien obtenu malgré l’attente ; Des deux, il y a une marge qu’il faut apprendre à gérer avec sagesse et pondération.

S. A. H.

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