La Fondation Friedrich Ebert Algérie, en partenariat avec l'association la voix de l'enfant de la wilaya de Béjaïa, a tenu, les 19 et 20 janvier, sa deuxième rencontre portant sur «la réduction des violences».
L’objectif de ce rendez-vous, qui a regroupé 15 femmes, est de renforcer les capacités des femmes, afin d’endiguer ce phénomène qu’est la violence. Un atelier de formation, ayant pour thématique: La confiance en soi et l’identification des besoins, a été également organisé et animé par Selma Khelfi. «C’est un beau travail, un bel échange, un grand partage et beaucoup d’émotions. Je suis fière d’avoir été parmi ces participantes. C’était un réel bonheur», dit une participante. Pour rappel, l’association la voix de l’enfant de la wilaya de Béjaïa (AVEB) a été créée par un groupe de 15 personnes engagées, le 12 juin 2014. Ses débuts ont été purement consacrés pour aider les enfants issus de familles démunies. Durant sa deuxième phase, l’association a pris une autre dimension, avec la participation de plus d’une soixantaine de volontaires dans différentes activités. Il est à signaler que la violence familiale a un impact négatif sur les enfants au sein de la famille. Des études soulignent que les enfants, qui ont été témoins de violence dans les zones de guerre, sont émotionnellement et psychologiquement endommagés. Il est à préciser également que ceux qui grandissent dans des foyers, où la violence domestique est commune et où les adultes souvent intimident, sont plus susceptibles de souffrir de problèmes psychologiques et de problèmes sociaux. Par ailleurs, il est à noter que l’incidence de la violence domestique sur les enfants peut continuer jusqu’à l’âge adulte. Les enfants exposés à la violence conjugale sont plus susceptibles de se retrouver dans des relations abusives dans la vie adulte, comme auteurs ou victimes. Il est à signaler que là où il y a de la violence conjugale entre les adultes, les enfants ne sont souvent pas seulement des témoins.
Rachid Z.

