Le ministère du Commerce a fait état de l’installation de la commission intersectorielle consultative chargée du suivi des mesures de sauvegarde de la production nationale. «Le ministère du Commerce informe l’ensemble des opérateurs économiques qu’il a été procédé, dimanche 21 janvier 2018, à l’installation des membres de la Commission Intersectorielle Consultative chargée du suivi des mesures de sauvegarde de la production nationale», lit-on dans le communiqué rendu public par le ministère du Commerce. Cette commission présidée par un représentant du ministère du Commerce, est composée de sept membres représentant plusieurs secteurs. Il s’agit des secteurs du commerce, des finances, de l’industrie et des mines, de l’agriculture, du développement rural et de la pèche. «Cette commission instituée conformément à l’arrêté interministériel du 8 janvier 2018, est chargée notamment de l’examen des requêtes de protection de la production nationale à l’effet de prendre des mesures de sauvegarde appropriées», a précisé le même document. Ces mesures peuvent prendre la forme de droits de douanes additionnels ou restrictions quantitatives provisoires «devant permettre la réhabilitation et la protection de l’industrie locale contre les flux d’importations massives ou néfastes», a encore ajouté le département de Mohamed Benmeradi. La même source a tenu à souligner que les demandes de mise en œuvre des mesures de sauvegarde, formulées par les opérateurs économiques, «devront être déposées ou adressés au ministère du Commerce». Par ailleurs, il est utile de souligner que selon le secrétaire général au ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Belkacem Chadi, l’Algérie assure plus de 70% de son alimentation par la production nationale. «Aujourd’hui, l’Algérie assure plus de 70% de son alimentation par la production nationale. Elle dégage aussi des excédents pour certains produits qui lui permettent d’être présente sur le marché international dont les dattes, l’huile d’olive, les produits maraîchers, notamment la pomme de terre, et autres fruits», avait précisé M. Chadi.
Samira Saïdj
