Site icon La Dépêche de Kabylie

Des carences multiples !

Le village Aftis, situé à 5 kms du chef-lieu communal de Boudjellil, ne cesse de se dégrader sur tous les plans.Le volet aménagement enregistre des insuffisances flagrantes. «L’exécutif précédent n’a fourni aucun effort pour améliorer le cadre de vie des villageois. Nous pataugeons encore dans des difficultés inextricables. Notre village manque de tout. Il est passé d’un petit paradis, où il y avait des vergers à perte de vue qui produisaient les meilleurs fruits et légumes de la région, à une localité déshéritée et triste à voir», se désole un habitant. Le constat dans cette bourgade, peuplée d’environs 2 500 habitants, est, pour le moins, affligeant. L’aménagement urbain y fait gravement défaut avec des ruelles «nues» qui baignent dans la boue et les flaques d’eau des dernières intempéries. L’opération de rafistolage de certaines ruelles au TVC (Tout Venant de Carrières) a tourné au fiasco, puisqu’elles se sont dégradées avec des cratères, des trous et des ornières gorgées d’eaux pluviales. «Il faut chausser des bottes pour pouvoir se déplacer dans notre quartier, faute de quoi, on se salit à la boue», constate amèrement un autre villageois. Dans le même sillage, on déplore la non mise en service du gaz de ville en dépit de l’installation du réseau dans cette localité, il y a de cela près de 3 ans. Cela fait 3 ans que nous attendons la mise en service du gaz de ville. Les conduites et autres branchements sont effectués, mais le gaz n’est pas encore servi», ajoute un villageois. Concernant le projet de réalisation d’une antenne administrative, le chantier traîne encore en longueur depuis des années déjà. Les travaux sont actuellement à l’arrêt. Les prestations de la poste et des télécommunications ne sont pas disponibles dans ce patelin, puisque le bureau de poste y est inexistant. Il est à signaler qu’il faut se déplacer jusqu’à Tazmalt ou Guendouz pour pouvoir bénéficier des services postaux. À Aftis également, il n’y a pas la moindre ombre d’un foyer de jeunes ou d’un stade digne de ce nom, où les jeunes de la localité pourraient passer leurs heures creuses. «Nous passons notre temps à se rouler les pouces», déplore un jeune du village.

Syphax Y.

Quitter la version mobile