Le nouveau bloc scolaire opérationnel

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Moins d’une année après qu’elle eut été ravagée par des flammes à cause d’un poêle à mazout défectueux, l’école Mohamed Fodhil de Taka a repris de service. C’est en février 2017 qu’une grande partie de cet établissement, réalisé en préfabriqué au début des années 90, a été entièrement détruite par un incendie. Juste après cette catastrophe, une délégation dépêchée par le directeur de l’Education s’est rendue sur les lieux, accompagnée par les autorités locales, où elle exhorta l’entreprise d’achever les travaux du bloc scolaire afin de scolariser les 150 élèves qu’elle compte dans de meilleures conditions. Pour ne pas perturber la scolarisation de ces apprenants, une partie de la cantine a été transformée en salle de cours, du fait que les parents aient refusé que leurs enfants soient transférés dans un collège à trois kilomètres de la localité. «Nous avons accepté la solution mais à condition que les nouvelles salles soient prêtes à la rentrée scolaire. Malheureusement, à la rentrée scolaire 2017/ 2018, les salles n’étaient pas encore achevées. Les autorités locales ont suivi l’entreprise jusqu’à la livraison du chantier en décembre dernier. Maintenant, on peut dire que la situation est revenue à la normale parce que les élèves ne sont plus contraints au système de la double vacation», fera savoir un parent d’élève. Il est attendu que cette école soit dotée d’appareils de chauffage en gaz naturel afin de permettre à ces enfants de suivre leur cursus dans de bonnes conditions. Il est à souligner que les autres établissements de la région ont été raccordés au réseau du gaz de ville pour bannir définitivement les poêles à mazout qui présentent un risque sur la sécurité du personnel ainsi que des élèves. À l’école Ali Lebdiri d’Imlikchène, c’est un particulier qui a pris en charge les travaux de raccordement. Le secteur de l’éducation reste le mieux pourvu dans cette commune rurale puisqu’elle dispose d’un lycée, de quatre collèges et de près d’une dizaine d’écoles primaires. Toutefois, il faut souligner que certains élèves souffrent du manque de transport scolaire car l’APC ne dispose pas d’assez de moyens pour faire bénéficier tous les élèves des villages éloignés du chef-lieu communal, ainsi que ceux qui poursuivent leurs études secondaires à Tizi-Gheniff (chef-lieu de daïra) de bus scolaire d’une part, et d’autre part, les transporteurs privés appelés à la rescousse pour assurer cette prestation ne se bousculent pas au portillon.

Amar Ouramdane

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