Des ex-agents de sécurité de l’ANBT exigent leur réintégration

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Des ex-agents de sécurité, dont le contrat est arrivé à terme le 31 décembre dernier, sont revenus à la charge, hier matin, en observant un rassemblement devant le siège de la wilaya pour exiger d’être réintégrés par leur ancien employeur, à savoir l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT).

Ces quelque 120 agents exerçant auparavant dans les groupes de légitime défense, avaient été mis à la disposition de l’ANBT afin d’assurer la pr ise en charge des escor tes du personnel étranger travaillant sur des chantiers mobiles pour la réalisation des canalisations du transfert des eaux du barr age de Koudiet Acerdoune vers M’sila et la nouvelle ville de Boughezoul. «Nous voulons un poste de travail pour nour r ir nos familles, nous n’avons ménagé aucun effor t pour mener à bien les travaux de ces chantier s mobiles. Nous étions exposés à tous les dangers pour assurer la sécur ité des étranger s et aujour d’hui, nos contr ats sont ar r ivés à terme et on nous remer – cie sans aucune autre forme de procès. C’est de l’ingr atitude, d’autant plus que nous avons des collègues décédés lors de leur s missions. L’État doit intervenir pour nous sauver », s’insurge un des protestataires rencontr és sur les lieux. Pour M. Kacem, un exagent de sécur ité blessé par balles durant l’exercice de ses missions de sécur isation des chantiers, ces r assemblements à répétition devant le siège de la wilaya n’ont jusqu’à pr ésent suscité l’intér êt d’aucune autor ité : «C’est la 4ème fois que nous nous rassemblons ici pour interpeller les responsables de la wilaya, mais jusqu’à présent, r ien n’a été fait. Le vice-pr ésident de l’APW nous a reçu, de même que le chef de cabinet du wali, mais force est de constater que nos doléances sont restées lettr es mor tes», souligner a-t-il. Aupr ès de l’APW et selon son vice-pr ésident M. Hamid Chachoua, les démarches ont été entamées auprès des différents organismes en charge de ces agents : «Nous avons saisi les responsables de la société de gar diennage pr ivée, ceux de l’ANBT, l’agence nationale de l’emploi, ainsi que les autor ités de wilaya pour trouver une solution. D’ailleur s, une autre société de gar diennage pr ivée, activant pour le compte de l’ANBT, s’est séparée de 300 de ses agents et c’est grâce à notre intervention que des solutions ont été dégagées. Sur les différents sites de la société pr ivée de gar – diennage s’est tenu un tirage au sor t pour repêcher des agents de sécur ité dont les contrats étaient ar r ivés à terme le 31 décembre dernier. Maintenant, ces autres ex-agents exigent la r éintégration dans des postes d’emploi, aussi bien auprès de l’ANBT que dans d’autres sociétés de gardiennage. Nous avons établi un PV lor s d’une réunion dans lequel nous avons trouvé une entente pour leur trouver au fur et à mesure des postes d’emploi en étant pr ior itaires vu leur s situations plus que précaires et la procédure est en cour s», affirme M. Chachoua. Aupr ès de l’ANBT, le premier responsable de cette agence indique qu’il a été «convenu dès le dépar t avec les autor ités compétentes et ces agents de sécur ité recrutés que les pr estations de gar diennage seront assurées uniquement dur ant la phase des travaux. Ceux-ci ont pr is fin le 31 décembre 2017, date d’expiration de leur s contrats d’engagement à durée déterminée. Et par conséquent, ces éléments ont été libér és après avoir perçu la totalité de leur s droits.» Par ailleurs, l’ANBT souligne que «ces agents de sécur ité ont accompli, à notre grande satisfaction, leur mission de sécur isation des chantier s», en soulignant que l’ANBT a respecté l’intégralité de ses engagements à l’égard de ces agents.

Hafidh Bessaoudi

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