L’ANCA appelle à l’augmentation de la production nationale

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En vue de pr éser ver la stabilité des pr ix, suite à l’interdiction de l’impor tation de plusieur s produits, l’association nationale des commerçants et ar tisans (ANCA) a souligné la nécessité d’augmenter davantage la production nationale. «On salue la décision por tant sur l’interdiction de 851 produits à l’impor tation car cela est dans l’intérêt de l’économie nationale, notamment en cette pér iode de cr ise financière. Mais il faut accompagner cette procédure par l’encouragement de la production nationale », a affirmé, hier, El Hadj Tahar Boulenouar, le pr ésident de l’ANCA. Ce dernier a appelé les opérateur s économiques à se lancer davantage dans la production afin de pr éser ver l’approvisionnement du marché national et la stabilité des pr ix des produits. «Pour faire face à l’augmentation des pr ix des produits, il faut que les producteur s nationaux augmentent leur production pour ne pas avoir un décalage entre l’offre et la demande», a plaidé M. Boulenouar. L’inter locuteur a mis en exergue la nécessité d’exploiter les moyens qui sont disponibles, notamment les matières premières et la main d’oeuvre «afin d’encourager davantage la production nationale». «On a un potentiel énorme pour produire tous les produits qui sont interdits à l’impor tation», a-t-il lancé. Par ailleur s, le même responsable a indiqué que le stock des produits impor tés existant au niveau national peut suffire jusqu’à la fin de l’année en cour s. À retenir que le ministère du Commerce avait annoncé la suspension provisoire à l’impor tation de 45 familles de produits finis. Il s’agit, entre autres, des fromages, yaour ts et produits lactés, les fruits secs, les fruits frais (à l’exception de la banane), les légumes frais (à l’exception de l’ail), les viandes (à l’exception de cer taines catégories), les dér ivés de maïs, les préparations de viandes et les préparations de poissons. Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi avait fait savoir qu’une première évaluation de cette liste inter viendra dans trois mois, pr écisant que «le nombre des produits de cette liste pour – rait être augmentée comme elle pour rait être réduite, selon les résultats de cette évaluation». D’après M. Benmeradi, l’ inter – vention de l’Etat dans le commerce extér ieur est une obligation qu’impose la Constitution pour la protection de l’économie nationale et àl’encouragement de l’ industr ie locale.

Samira Saïdj

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