L’amélioration de la qualité de l’huile en ligne de mire

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Les associations culturelle et oléicole de Tabburt, en collaboration avec le comité du village, dans la commune d’Ifigha, daïra d’Azazga, à 50 km à l’Est de Tizi-Ouzou, préparent la 5e édition de la Fête de l’olive, prévue les 2 et 3 février prochain.

Différentes expositions sont au programme, avec comme objectif de sensibiliser les oléiculteurs et faire la promotion de l’olive et de son huile. Omar Moula, président de l’association oléicole, a expliqué : «Il y aur a une vingtaine d’exposants qui proposeront leurs différents produits. La part du lion est bien sûr réservée à l’olive et ses dérivés, mais les visiteurs trouveront également d’autres produits du terroir, tels que le miel, les figues sèches, ainsi que des produits artisanaux locaux. Ce sont les deux écoles de notre village et la mosquée qui abriteront les expositions et les conférences également au menu. Celles-ci seront animées par des professionnels de la direction de l’agriculture, en collaboration avec des universitaires. L’un des thèmes qui seront abordés est «L’olive à travers le temps». Il y aura également au programme de l’animation culturelle et artistique». Notre interlocuteur ajoutera : «Notre objectif principal est d’organiser la filière oléicole. Nous voudrions aussi réaménager les pistes agricoles existantes et en ouvrir de nouvelles, afin de faciliter la tâche aux paysans. Nous avons également une zone à défricher, afin d’y planter des oliviers et régénérer nos oliveraies. Notre but suprême est d’atteindre l’autosuffisance et commercialiser le surplus de la production». Concernant l’importance de l’oléiculture à Tabburt, M. Moula dira : «Notre village compte 2 200 habitants et son territoire est à 80% à vocation oléicole, d’ailleurs nous avons trois huileries traditionnelles qui ne chôment pas durant toute la saison». S’agissant de la nouveauté de cette édition, M. Moula précisera : «Nous avons introduit des caissons et des casiers pour le transport et l’entreposage des olives. Une manière de protéger les fruits qui ne seront pas écrasés, ce qui évitera leur fermentation comme par le passé. Chose qui va nous permettre d’améliorer la qualité de notre huile et prétendre à sa labellisation et à son exportation, pourquoi pas !? L’oléiculture peut rapporter gros si on y met les moyens nécessaires. Nous envisageons aussi d’acquérir une huilerie moderne pour augmenter notre production. Mais pour atteindre tous ces objectifs, il nous faut de l’aide et pour l’instant nous n’avons que l’aide de l’APW d’un montant de 50 millions de centimes».

Hocine T.

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