Lors du Conseil de wilaya, tenu mercredi dernier, le directeur de la formation professionnelle (DFP), a présenté les chiffres de la prochaine rentrée devant avoir lieu le mois prochain. Il a indiqué, à ce propos, que les offres de formation sont essentiellement concentrées sur le secteur du BTPH. «L’offre de formation pour la prochaine rentrée est de 4 030 places pédagogiques. Elle se repartit en 1 590 places en mode résidentiel, 2 210 dans l’apprentissage et 230 en mode de formation dans les écoles agréées. C’est la branche du bâtiment et travaux publics (BTP) qui se taille la part du lion avec un taux de 25% du total de l’offre de formation». Toujours selon le DFP, 6 723 stagiaires seront reconduits à la prochaine rentrée professionnelle. L’on apprend aussi que le nombre de stagiaires s’élève à 13 901 à travers la wilaya. Dans son intervention pour commenter l’exposé, le wali relèvera qu’un aspect a été occulté. Il s’agit du devenir des stagiaires formés. «Est-ce que les stagiaires diplômés des CFPA et autres INSFP sont facilement recrutés ?», s’interrogera M. Limani. Dans sa réponse, le DFP a indiqué que 80% des diplômés sont insérés dans le marché du travail. Le dernier secteur à avoir été examiné à l’occasion du conseil de wilaya fut celui de l’environnement. Lors de sa prise de parole, le directeur de l’environnement est revenu sur les investissements accomplis depuis 2002, les opérations en cours de réalisation et celles gelées. Selon le responsable, le secteur s’est vu accorder 27 opérations depuis 2002 pour un montant de 3,5 milliards de DA. 7 opérations restent à réaliser. Pour les projets gelés, ils sont au nombre de 3. Il s’agit de deux décharges contrôlées sises à Aghbalou et Lakhdaria et d’un incinérateur. Le montant de ces projets est de 550 millions de dinars. Le directeur de l’environnement indiquera qu’actuellement, «32 communes sur les 45 que compte la wilaya sont rattachées au CET ou à des décharges. Pour le reste des communes non encore dotées de CET ou de décharges, à savoir celles de Lakhdaria et Kadiria, le directeur a préconisé la réalisation de décharges communales dans le cadre des PCD. Par ailleurs, le même responsable a parlé de l’existence d’une douzaine de décharges sauvages.
Djamel Moulla