-Des éditeurs français parmi les plus grands se lancent dans l’impression de livres sur papier recyclé ou certifié FSC (développement durable), pour la plupart de façon ponctuelle et à la demande d’auteurs motivés par la préservation des forêts. »Les choses ont beaucoup évolué en un an. Les éditeurs sont plus réceptifs au message », indique François Chartier de Greenpeace, qui a lancé aux éditeurs, à l’occasion du 26e Salon du livre de Paris (17-22 mars), un appel à utiliser du papier recyclé ou FSC pour préserver l’environnement. »Dans la plupart des grandes maisons d’édition, il y a au moins quelque chose qui va dans le bon sens », signale-t-il, citant en vrac Gallimard, Stock, Bayard, Flammarion, Le Seuil, « et les préjugés sur la qualité du papier recyclé reculent ».Le cas le plus exemplaire est celui d’Actes Sud, qui réalise sa collection de poche, Babel, en papier certifié FSC depuis janvier dernier. Cette maison utilise également du papier recyclé pour toute sa communication avec les libraires. »Notre rôle maintenant, c’est de sensibiliser nos fournisseurs (les papetiers) pour qu’ils intégrent ce critère à égalité avec celui du prix et de la qualité », explique Dorothée Xainte, responsable de fabrication chez Actes Sud.Il n’y a pas, selon la responsable, d’incidence sur le coût de fabrication des livres et l’objectif est à terme de n’utiliser que du papier FSC ou recyclé.