Après plusieurs mois de blocage, l’APC d’Aït Yahia vient, enfin, d’installer son exécutif. Les négociations entre les directions du RCD, vainqueur des élections, et du FLN ont abouti à un protocole d’accord, permettant de remettre l’APC sur les rails. Lundi dernier, les points inscrits à l’ordre du jour ont été adoptés à l’unanimité par l’assemblée générale. Selon des élus de l’APC, leurs pairs du FLN ont finalement rallié ceux du RCD, pour constituer la majorité au sein de l’assemblée. Pour en arriver à cette heureuse issue, le maire, qui a eu à rencontrer ses opposants à plusieurs reprises, les a contentés dans leur demande d’intégrer l’exécutif. La commune sera dirigée, pour les quatre ans à venir, par Tahar Ben Slimane assisté de deux vice-présidents et de deux présidents de commission issus de son parti. Quant au FLN, qui a obtenu trois sièges lors des dernières élections, il héritera de deux vice-présidences et d’une présidence de commission. «L’essentiel», disent les citoyens, «est que notre commune se mette au travail». Les élus auront à faire face à de nombreuses insuffisances constatées dans cette commune. Des projets en suspens et d’autres à l’arrêt devraient être relancés dans les plus brefs délais. La crainte d’un mandat à blanc est maintenant écartée, puisque le budget vient d’être voté, ainsi que les différentes budgétisations (cantines, transport scolaires, commission des marchés et autres). Il est à noter que le président sortant de l’APC d’Aït Yahia a eu à faire face à des élus qui lui avaient retiré leur confiance. Durant plusieurs années, il a dû prendre seul les commandes, une situation qui a pénalisé toute la région et que personne ne souhaite voir se rééditer.
A.O. T.