Qui veut du mal à l’Algérie ?

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S. Ait Hamouda

L’arrivée de la nouvelle démarche avec succès assuré est, semble-t-il, la grève pour n’importe quel motif. L’intérêt dans tout ce micmac est que personne ne trouve son compte et c’est bien comme ça. On se paye une grève, ça ne coûte rien et ça rapporte gros comme au loto. Mais au final, qu’est-ce qui se passerait dans ce foutoir ? Eh bien, ça va être comme en l’an 1 de l’ère amazighe, on sait que ça débute avec Chachnaq, le pharaon ayant vaincu Ramsès II, mais nous ne savons rien des débuts du calendrier. C’est ça qui nous coince, au point où nous restons cois dans notre place et décidons de grèves pour passer le temps. Mais un débrayage, ce n’est pas pour passer le temps, c’est trop sérieux et trop grave pour être un simple moyen de tuer le temps. C’est un truc terrible qui vous donne l’illusion de vous amuser sans vous distraire vraiment, mais en même temps vous érode un pays au point de le déstabiliser, avec votre bénédiction. Que faire alors ? Protester, mais en gardant l’œil sur tout ce qui peut nuire au pays, sur tout ce qui est malsain, sur toutes les manigances possibles émanant de forces occultes. Bien que les mouvements de débrayages se suivent mais ne se ressemblent pas, ils ont quand même une chose en commun, la déstabilisation de l’Algérie. Mais de là à ce que n’importe quel zigoto vienne nous imposer ses idées et nous faire marcher pour sa cause, je crois qu’il y a une ligne rouge à ne pas dépasser. Il y a des frontières à ne pas franchir et des barrières à ne pas outrepasser. Il y a d’abord le pays à protéger en ce moment de subversions tous azimuts qui n’épargne aucun pays, y compris le nôtre. Voyons voir ce qu’en pense le commun des Algériens, il vous dit : «Je sais, je vois, j’entends partout que des mots d’ordre de lever le pied et de rester chez soi. Mais moi, je ne comprends rien à toutes ces salades» …

S. A. H.

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