Depuis la fête de Yennayer, le prix des viandes blanches et ceux du poisson poursuivent leur chute pour se vendre à des prix bon marché dans les différents commerces du centre-ville comme au marché hebdomadaire de Bouira. Au début de cette semaine, l’on a pu constater que le poulet étiqueté, vidé et emballé dans le strict respect de la commercialisation est proposé à 270 DA le kilogramme alors qu’il affichait, sur les étals du même espace commercial au début du mois de janvier dernier, le prix de 400 DA pour le kilo. Quant aux poulets vendus clandestinement sur les accotements de la RN5, ils sont cédés à seulement 200 DA le kilo. Cette baisse concerne également le poulet vendu en rôtisserie, dont le prix, qui atteignait les 750 DA, a connu une forte baisse. Il est désormais cédé à 500 DA. Toutefois, dans d’autres localités limitrophes, les prix affichés par les bouchers de Bechloul ou ceux d’El-Esnam, à l’est de la wilaya, sont un peu plus élevés. Cette baisse concerne également les sardines. «Le prix des sardines s’est stabilisé à 300 DA le kilo, mais il peut atteindre les 500 DA à tout moment, car son commerce n’est jamais stable», estime un poissonnier rencontré lors d’une viré au marché hebdomadaire de la wilaya. Quant aux prix du poulet, un boucher dira : «Souvent, les jours qui suivent les fêtes culturelles et religieuses, les prix des viandes enregistrent d’énormes baisses», Par ailleurs, si l’on croit les éleveurs, cette baisse des prix est due à la disponibilité suffisante de l’aliment de volailles. Dans le cas contraire, les prix des poulets flambent. Cette dernière situation donne l’occasion à certains éleveurs, dont les poulets sont arrivés à maturité, de les vendre à des prix dépassant tout entendement.
Aziz C.
