La cité des 100 logements, qui jouxte l'hôpital d'Akbou, se trouve dans une situation peu enviable avec un manque flagrant en aménagement urbain.
La situation de cette cité, où sont concentrés les cabinets de médecins, notamment spécialistes, est pour le moins affligeante. Le visiteur, qui pénétrerait dans cet ensemble d’immeubles, n’en sera que dépité à cause des amoncellements d’ordures ménagères qui amochent les lieux. Des monticules de déchets s’entassent à ne pas en finir, en attente d’être enlevés. Les lieux empestent et il n’est pas facile aux résidents comme aux passants de respirer normalement, tant les miasmes et les odeurs pestilentielles, qui se dégagent de ces dépotoirs, emplissent cette cité. «Notre quartier est devenu une véritable décharge sauvage, où chaque jour les détritus s’amoncellent, créant un véritable chaos. Il n’y a, malheureusement, point de dévidoirs métalliques ni de bacs à ordures pour stocker les ordures», déplore l’un des résidents. En sus de cela, il est constaté des tas de débris et de déblais, des matériaux de construction entassés ici et là et des branches d’arbres d’alignement (faux-poivrier) arrachés et jetés par terre. Dans le même sillage, le mobilier urbain n’a pas échappé non plus au déchaînement de l’incivisme avec des lampadaires brisés et des arbrisseaux d’embellissement dégradés. «Dans la nuit, l’obscurité règne sans partage. Cela pose un sérieux problème de sûreté dans notre cité, et ce à cause de la détérioration de l’éclairage public», constate-t-on amèrement. Pour ce qui est des espaces verts, ces derniers sont devenus méconnaissables avec de la boue et des flaques d’eau partout. Les bandes pour piétons sont encrassées de fange et de détritus, ne laissant pas les citoyens passer à l’aise. L’aménagement urbain manque terriblement dans cette cité, devenue le point de chute de centaines de citoyens qui y viennent quotidiennement pour des consultations médicales spécialisées. Il est à relever aussi que ce quartier de la classe moyenne est transformé en un gigantesque parking, où les automobilistes doivent s’acquitter de la rondelette somme de 50 DA le stationnement, sans aucun parcmètre. «On vient consulter des médecins privés, pour se faire plumer dans ce parking qui devait être gratuit», dit un père de famille.
Syphax Y.