La décharge publique du centre-ville éradiquée

Partager

C’est avec un grand soulagement que la population de Tizi-Ghniff a accueilli la décision d’éradication de la décharge publique initiée au centre-ville, en face de la station des fourgons à destination des Isser (Boumerdès). Ce dépotoir qui a longtemps gêné aussi bien les passants que les habitants du quartier et ceux de la route principale à cause des odeurs nauséabondes qui s’y dégageaient et des désagréments était une plaie béante au centre-ville. D’ailleurs, à maintes reprises, l’ancien exécutif a été interpellé à ce sujet. Finalement, l’actuelle APC a décidé d’en finir avec ce problème. Une entreprise réalisatrice de logements sur la route de Tahachat a été appelée au secours afin d’éradiquer les tas d’ordures et remplir ce vaste endroit avec des tonnes de terres extraites du site. «C’est une bonne chose. Au moins, les élus ont trouvé cette solution. C’est une zone de glissement, il faut compacter ce tuf et peut-être même penser à planter cette zone avec des arbres. Cet endroit deviendra un poumon pour la ville», constate un transporteur. De leur part, les habitants du quartier situé au contrebas attendent que ce lieu soit mieux pris en charge. «Sachant qu’il y avait à cet endroit un glissement, nous souhaitons que les autorités réfléchissent au moyen de le sécuriser. Vraiment, nous craignons que la pluie ne tombe avant que toutes les dispositions ne soient prises», lance un habitant. Celui-ci appréhende aussi que l’aire de jeux de leur quartier ne soit envahie par les terres excédentaires. Au demeurant, si cette assiette foncière était bien sécurisée, elle pourrait servir de gare routière d’autant plus que le terrain la jouxtant est déjà bitumé. «C’est un terrain à gagner», dixit un membre de la société civile. Il est attendu aussi des responsables locaux d’y installer des toilettes qui serviront aux nombreux voyageurs de passage, notamment lorsque l’on sait que les toilettes des cafés ont été fermées pour manque d’eau. «Nous allons tout faire pour que la ville redevienne ce qu’elle était avant parce que, durant les années 70 et 80, elle était parmi les villes les plus propres de la wilaya», souhaite un membre du mouvement associatif.

A. O.

Partager