Dans le cadre des journées portes-ouvertes sur les formations professionnelles, le CFPA de Tizi-Gheniff a organisé une caravane de sensibilisation à travers plusieurs villages de la daïra, à l’instar de Bendou, Tighilt-Bougueni, le chef-lieu de M’Kira et Tamdikt dans la basse-M’Kira.
Au demeurant, si le CFPA de Tizi-Gheniff n’offre pratiquement que des formations aux jeunes filles comme agent de saisie, sur douze (12) mois, la confection de gâteaux traditionnels, trois (3) mois, ou encore la coiffure pour dames et la réalisation des ouvrages de broderie à la machine sur respectivement quatre (4) et six (6) mois ; il n’en demeure pas moins que les animateurs de cette caravane composée de conseillers d’orientation et de formateurs ont exposé dans leurs ateliers improvisés en plein air toutes les autres offres de formation à travers les différents centres de la wilaya. «Effectivement, le nouveau directeur de la formation professionnelle de Tizi-Ouzou a beaucoup insisté pour que tout soit mis en œuvre afin de cibler le plus grand nombre de jeunes, en allant au plus près d’eux alors qu’auparavant, on organisait que les portes ouvertes au niveau des centres qui n’attiraient d’ailleurs que peu de monde, alors qu’avec ces caravanes, nous touchons non seulement les jeunes mais plus encore leurs parents qui sont les plus aptes à les convaincre d’aller vers la formation professionnelle», déclare Rabah, conseiller d’orientation du CFPA Krim Saïd de Draâ El-Mizan. Au milieu des jeunes, l’on a rencontré deux retraités en réinsertion professionnelle, l’un d’eux dira : «Pour nous deux, nous nous sommes déjà inscrits pour une formation qualifiante en apiculture, au CFPA de Mechtras». Par ailleurs, toujours à Tamdikt, certains jeunes ayant déjà bénéficié d’une formation au niveau du CFPA de Tizi-Gheniff font état des difficultés qu’ils rencontrent pour trouver un travail. «Il ne suffit pas d’avoir un diplôme en poche, mais il faudra encore trouver du travail payé à l’effort alors que pour nous, il est pratiquement impossible de trouver du travail dans les environs et même ailleurs, c’est plutôt l’exploitation et plus souvent on est payé qu’avec insistance», confient quelques jeunes chômeurs.
Essaid Mouas

