L’APC réclame sa part de logements

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Après un gel qui a duré plus de deux ans, les programmes de construction de logements dans le cadre de la promotion de l’habitat rural, appuyé par le Fonds national du logement (FONAL), viennent de reprendre.

De nombreuses communes se sont vues notifiées des quotas d’aide orientés vers des projets de nouvelles constructions, a-t-on appris. Quoi que dérisoires, ces nouveaux programmes n’ont pas bénéficié à toutes les collectivités locales, à l’instar de Tazmalt. La réaction des responsables communaux ne s’est pas faite attendre. En effet, ils l’ont fait savoir à travers une correspondance adressée, ces derniers jours, au wali. «Nous vous demandons d’étudier la possibilité d’attribuer à notre commune un quota d’aide, afin de faire bénéficier nos concitoyens, qui ne cessent de réclamer leurs décisions», demande-t-on au wali. Des centaines de dossiers de souscription, rappelle-t-on, attendent depuis de longues années une hypothétique prise en charge dans la commune de Tazmalt. «Nous avons longtemps cru au désengagement de l’État vis-à-vis de cette formule de logement. Maintenant que de nouveaux programmes sont libérés, nous sommes curieusement ignorés», déplore un souscripteur du village Allaghan. «On ne devrait pas faire dans les deux poids et deux mesures, comme cela semble être le cas présentement. Les demandeurs de Tazmalt sont tiraillés par un sentiment de frustration et d’injustice», renchérit un demandeur, dont le dossier date de plus de 5 ans. D’autres souscripteurs au FONAL, résidant au village Ikhervane, à quelques encablures de la ville, se disent, pour leur part, «scandalisés». «Je suis jugé trop riche pour pouvoir postuler au logement public locatif et trop pauvre pour prétendre au logement promotionnel. Il ne me reste plus que le FONAL, comme unique alternative d’accès à un logement», vitupère un citoyen. «J’espère que les pouvoirs publics vont revenir à de meilleurs sentiments, en rectifiant le tir. Après tout, on ne revendique rien de plus qu’un droit consacré par la constitution», rétorque un autre demandeur du logement FONAL.

N. Maouche

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