Des carences qui ternissent le cadre de vie !

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Le cadre de vie des habitants de Tamokra ne cesse de se dégrader sans qu’aucune solution ne vienne réconforter leur quotidien de plus en plus difficile. La liste des manques n’est pas exhaustive : on enregistre l’absence du gaz de ville, l’insuffisance de l’électrification rurale, le manque des lieux de loisirs et de sports, l’insuffisance de l’aménagement urbain et la carence en transport de voyageurs, entre autres. Le cas du gaz de ville est, de l’avis des habitants, déroutant et un projet mort-né. «Il y a deux années de cela, nous avons constaté avec une grande joie l’ouverture du chantier de l’implantation du réseau de gaz à Tamokra-centre. Les travaux de pose de conduites ont démarré, mais quelques temps après ils ont été suspendus, et ce, à ce jour sans savoir pourquoi», regrette un citoyen de la localité. Ainsi, la joie de voir s’implanter le réseau du gaz de ville dans cette commune, perchée sur une zone montagneuse, a laissé place à la déception à cause de l’arrêt des travaux. Pour sa part, le volet de l’électrification rurale connaît une insuffisance palpable, avec des dizaines d’habitations recensées au niveau communal, qui ne sont pas encore raccordées au réseau électrique. Cette défection frappe surtout de plein fouet les demeures situées en zones éparses et difficiles d’accès. Le maillage en réseau électrique dans cette municipalité a encore du chemin à faire et les ménages, dont les habitations ne sont pas encore raccordées, vivent toujours dans l’expectative. Concernant l’aménagement urbain, celui-ci constitue un véritable casse-tête du moment que la majorité des villages sont confrontés à des carences criantes, comme l’absence de trottoirs, d’éclairage public, d’espaces verts, de ruelles et de routes bitumées. Le secteur de la jeunesse et des sports n’est pas non plus mieux loti, puisque les jeunes de cette localité, notamment ceux vivant dans les villages reclus, comme Bicher, Taourirt, Touffirt, Tizi Aïdel et autres sont confrontés à l’absence de lieux de culture et d’animation à même de combler les heures creuses des journées et des weekends. Hormis le chef-lieu, où il est recensé un CSP et une maison de jeunes, les autres localités ne possèdent pas de cercles de jeunes. Le transport public de voyageurs est aussi un sérieux problème dans cette municipalité, où les villages précités sont en proie à l’isolement à cause de leur non-desserte par les fourgons.

Syphax Y.

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