Le chantier de l’unité de soins à la traîne

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Parmi les éternels chantiers qui traînent depuis des années dans la commune de Boudjellil, on trouve le projet de réalisation d’une unité de soins au village de Tala Lbir, situé à 5 kms du chef-lieu communal, qui tarde à être livré. Lancé depuis des années, ce chantier connaît une valse incessante d’arrêts et de reprises des travaux. «Cela fait des années depuis que ce projet a été lancé sans être réceptionné malheureusement. Le chantier traîne encore et c’est vraiment regrettable. Normalement, nous sommes en train de disposer de cette unité de soins, dont les délais impartis sont largement et excessivement dépassés», fulmine un habitant du village. Ce projet est prévu en R+1 avec un logement d’astreinte. Les gros ouvrages sont presque finis, mais les travaux n’ont pas encore repris pour des raisons inconnues. Cette situation désolante laisse les villageois désabusés, eux qui attendaient la livraison de cette unité avec impatience. «Vous voyez? Cette unité de soins devait être achevée en l’espace de 12 mois maximum, mais au lieu de cela, elle a pris presque dix ans, et en plus elle n’est pas encore finie ! En attendant, nous subissons les affres du déplacement vers d’autres établissements de santé de proximité, que ce soit à la salle de soins de Béni Mansour ou à la polyclinique de Boudjellil, pour une simple injection, un changement de pansement ou une consultation chez un médecin généraliste. À chaque fois, il faudra louer un taxi clandestin avec des tarifs, allant de 400 à 600 DA la course, et ce, pour un simple acte médical. Nous exigeons que les pouvoirs publics relancent les travaux dans l’unité de soins de notre village (Tala Lbir, ndlr) pour nous délivrer des déplacements vers d’autres structures de santé», dit un autre habitant.

S. Y.

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