Le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’Education nationale (SNCCOPEN) a tranché hier, lors d’une assemblée générale, en faveur de la reprise de la protestation. Ainsi, un rassemblement devant la direction de l’Education est prévu pour la journée du 20 février prochain. La reprise de la protestation par ce syndicat est motivée, selon son président Mohand Arezki Hallou, par «le mutisme des responsables du secteur face à nos doléances maintes fois soulevées (…) Nous appelons à un sit-in pour mardi 20 février, devant le siège de la direction de l’Education pour faire passer, une fois de plus, le message de rage et d’impatience aux différents responsables, notamment les directeurs des établissements, le directeur de l’Education au niveau de la wilaya et à madame la Ministre du secteur». Pour lui, le message à transmettre n’est autre que la plateforme de revendications dudit syndicat pour qui «tout le monde reconnait la légitimité de nos revendications. Hélas, nous ne voyons pas de résultats probants». M. Hallou insiste sur «l’annulation de l’article 19/22 du statut de la Fonction publique 06/03 qui cause d’énormes préjudices aux travailleurs vacataires qui sont bloqués pour leur confirmation, la rectification de l’article 09 du 12 janvier qui stipule que les corps communs ont le droit à la gestion des œuvres sociales». Le président de ce syndicat cite aussi «l’injustice et la discrimination dans la perception des primes de rendement». Et d’ajouter : «Nous demandons que la primes soit relevée à 40 points comme tout le monde et non à 30 actuels». La formation des travailleurs des corps communs est devenue une exigence pour «de meilleures prestations dans tous les volets les concernant», souligne-t-il encore. Le président du SNCCOPEN a relevé que «certains directeurs des établissements scolaires font dans la manipulation et les menaces de cette catégorie de travailleurs». Sans les citer, ces «directeurs sont nombreux et nous leur demandons de changer de comportement envers les travailleurs des corps communs qui sans eux, les établissements fermeraient», poursuit-il. Le SNCCOPEN exige également que «la promotion des corps communs soit prise en compte après cinq ans d’exercice et non pas après une dizaine d’année». Le président du syndicat regrette « la non-tenue des promesses avancées par le directeur de l’Education lors de la rencontre du 9 janvier dernier». Une rencontre, rappelle-t-il, qui avait lieu durant le rassemblement devant le siège de l’académie pour réclamer les mêmes revendications.
M.A. Tadjer

