Comme tout à ailleurs à l’échelle nationale, le tirage au sort pour le Hadj 2018 a eu lieu avant-hier dans les différents sièges d’APC de la wilaya. À Draâ El-Mizan, les postulants se sont rendus dès les premières heures de la matinée à la mairie et attendaient que le dispositif soit mis en place afin que l’opération commence. C’est en présence des demandeurs que le secrétaire général, le représentant de la daïra, ainsi que le coordinateur des imams des daïras de Boghni, de Draâ El-Mizan et de Tizi-Gheniff que les règles ont été expliquées à l’assistance. «Désormais, un postulant ayant déjà accompli ce rite n’a plus le droit de participer qu’après sept ans au lieu de cinq ans. Ainsi, la chance sera donnée aux autres», expliquera le représentant de la direction des affaires religieuses et des waqfs, M. Ali Naili. «Je souhaite être tiré au sort cette fois-ci. Vraiment, j’ai trop patienté. En principe, une fois qu’on aura dépassé 5 demandes, on ouvre directement droit à une place», dira un septuagénaire qui tente sa chance pour la deuxième fois. Puis, le secrétaire général annoncera le nombre d’inscrits : «Nous avons 172 inscrits (105 hommes et 66 femmes). Et notre commune a bénéficié de 17 places seulement». Au terme de l’opération, le secrétaire général relut la liste des futurs hadjis tout en annonçant que la liste d’attente ne sera satisfaite qu’en cas de désistements. «Vraiment, je suis comblé. Je peux enfin accomplir le cinquième pilier de l’Islam après cinq ans d’attente. Et c’est grâce à ma femme qui, elle, a été tirée au sort», déclarera l’un des futurs hadjis. Il y a lieu de noter que lorsqu’une femme est tirée au sort, elle ouvre droit de prendre avec elle un accompagnateur. D’ailleurs, sur ce point, nombreux sont les demandeurs qui voudraient que cette loi change. «Il y a ceux qui inscrivent plusieurs femmes de leur famille pour avoir plus de chances. Et ce n’est pas normal», regrettera un demandeur déçu d’autant plus qu’il s’est porté sur la liste à plusieurs reprises. Il y a aussi lieu de signaler que le coût du pèlerinage à la Mecque pour cette année est de 52 millions de centimes sans compter bien sûr les autres frais. Enfin, après que toutes les opérations déroulées dans les APC de la daïra et celles de Boghni et de Tizi-Gheniff ont été accomplies, le représentant des affaires religieuses fera savoir qu’à Boghni 16 hadjis ont été tirés au sort, à Tizi-Gheniff, ils sont 3, Ait Yahia Moussa 2, Ain Zaouia 4, Mechtras 2, Bounouh 4 et à M’Kira 2. «Nous souhaitons que ces quotas soient augmentés à l’avenir pour satisfaire le maximum de demandeurs. Le ministère des Affaires religieuses et des waqfs se prépare à ce qu’à l’avenir le tirage sera électronique pour plus de transparence», conclura M. Ali Naili.
A. O.