C’est devenu une ritournelle dans la commune d’Ath Mansour, située à 46 kms à l’extrême est de Bouira, où à chaque intempérie, les eaux de pluies et la boue envahissent les rues et les routes de cette localité. Sur le boulevard principal de la localité traversée par la RN5, la situation dépasse tout entendement. Des mares d’eau stagnent sur les accotements de cette route en gênant la circulation automobile et piétonnière. Les passants se mettent dans tous leurs états pour ne pas finir éclaboussés par des chauffards dont les roues de leurs véhicules traversent les mares en éjectant l’eau. «Combien de fois il a été constaté des personnes longeant la RN5 et qui ont été arrosées avec l’eau des mares au passage d’une voiture», constate un habitant. Cela est devenu une obsession chez les piétons à chaque fois que les eaux des pluies stagnent sur les abords de la RN5. La boue n’est pas en reste puisqu’elle tapisse les lieux rendant toute circulation routière laborieuse. La modernisation de la partie de la RN5 qui passe par le chef-lieu communal d’Ath Mansour tarde à voir le jour. Pourtant, une opération de modernisation a été enclenchée il y a quelques années de cela, mais elle a touché certains endroits seulement de la localité. «Le boulevard principal est la vitrine de notre village (chef-lieu communal, ndlr). Il offre malheureusement une vue désolante et sinistrée à la fois. Sans éclairage, ni trottoirs, ni encore moins une chaussée bitumée. C’est un boulevard, ou ce qui convient à l’être, sans âme ni attrait. Durant la nuit, l’obscurité y règne sans partage. Seule la faible lumière des commerces et autres cafés longeant cette artère éclaire un tant soit peu les lieux. Et c’est aussi cette angoisse permanente de tomber en glissant dans les flaques d’eau et la fange qui tapisse les lieux. J’espère que le nouvel exécutif communal inscrira ce projet de modernisation du chef-lieu jusqu’à l’embranchement d’Ath Bouali», insiste un habitant de Taourirt.
Y. S.