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Adoption des bilan moral et audit financier

La salle des réunions du stade OPOW Rabah Bitat de Bouira a abrité, samedi dernier, une AGO, en présence de la majorité des membres de l’assemblée. C’est le président de la Ligue, Nordine Bakiri, qui a ouvert la séance de travail, marquée par l’adoption du bilan moral et de l’audit financier sans aucune réserve. Par la suite, plusieurs points ont été évoqués, dont la reprogrammation des rencontres des jeunes, à partir de 9h30 au lieu de 9h. «Comment faire pour déplacer 60 joueurs (minimes, cadets et juniors) de Bouderbala (Lakhdaria) à Bordj Okhriss pour disputer un match à 9h ?», s’interroge le président de CSA/CR Bouderbala, demandant par là à la Ligue, notamment la commission d’arbitrage, de faire preuve de «compréhension et de souplesse pour ne passer directement à la sanction des clubs». Le SG de la ligue Rachid Larbi a, quant à lui, exhorté les secrétaires des clubs de s’imprégner davantage du règlement en vigueur et de vérifier les feuilles de matchs, avant leur envoi au bureau de la ligue. Le problème financier a, toutefois, pris une grande part dans les débats, puisque c’est l’ensemble des clubs qui estiment que le fonds de wilaya, ainsi que la subvention émanant des APC (3%), sont insuffisants. «On suffoque financièrement», dira un président de CSA. Et un autre d’enchaîner : «On veut la mort du sport à Bouira !». Néanmoins, un autre invitera les présidents de CSA à multiplier leurs efforts pour chercher des sponsors, au lieu de compter sur les aides des pouvoirs publics. En marge des débats, des présidents de CSA ont profité de l’occasion pour demander au président de La ligue d’éponger leurs dettes datant de la saison écoulée, où à défaut de les réduire. «Pas question», rétorquera le président de la Ligue. «On ne fait qu’appliquer le règlement. Ce n’est pas une créance entre des personnes physiques, mais entre un club et la Ligue», précise-t-il. Un sursis d’un an a été donné aux clubs récalcitrants, au nombre de sept où huit, selon Bakiri, pour qu’ils puissent régler leur créances avant le 31 mars prochain. Dans le cas échéant, il sera procédé à «la défalcation de points».

M. A.

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