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La distribution de vêtements chauds aux nécessiteux se poursuit

L’appel lancé par l’association scientifique Assirem a eu un grand écho au sein de la société. En effet, un nombre considérable de vêtements chauds et de couvertures a été collecté depuis le début de l’opération, lancée en décembre dernier. Juste quelques semaines après le tri de tous les ballots, les membres de ladite association n’ont pas tardé à toucher les premières familles démunies. «Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les comités de villages. Une fois tous les vêtements emballés, nous nous sommes déplacés, en toute discrétion, dans les villages et nous avons remis des colis aux personnes concernées. Celles-ci étaient contentes, d’autant plus qu’un froid glacial sévit cet hiver», confiera M. Ghilas Hamoudi, en sa qualité de président par intérim d’Assirem. Peu avant l’arrivée de la neige et du froid, d’autres familles ont eu leurs parts. «Ce sont les examens qui nous ont un peu perturbés parce que la plupart de nos adhérents et membres de bureau sont des étudiants. En tout cas, après la première opération de distribution, nous avons entamé la deuxième opération. Je peux vous dire que notre action humanitaire est appréciée de tous», poursuivra-t-il. «Nous remercions ces jeunes étudiants qui ont sacrifié leur temps pour nous venir en notre aide. Que Dieu les récompense pour tout ce qu’ils font. Ils sont à encourager», répondra un père de famille, tout content d’avoir reçu des vêtements pour ses enfants en bas âge. Et de continuer: «On ne dirait pas que ce sont des vêtements usagés. Ils sont neufs. Avant de les emballer, ils ont été lavés et repassés. Encore une fois, un grand bravo pour ces jeunes». De son côté, un membre de la coordination des comités de villages a estimé que l’engagement de l’association Assirem dans l’humanitaire est à saluer : «Ces jeunes se réapproprient l’action humanitaire et les valeurs ancestrales de notre société, basées sur l’entraide. C’est de bon augure», souligne notre interlocuteur. Il y a lieu de rappeler que, dernièrement, ces jeunes ont collecté de l’argent pour acquérir une chaise roulante électrique en faveur d’un jeune homme paraplégique. Les étudiants d’Assirem ne comptent pas s’arrêter là : «Nous constatons que de nombreuses familles dans notre région sont dans un dénuement total. Il faudrait qu’on soit à leur côté parce que la situation actuelle du pays est dure à supporter pour nombre de foyers», conclut un autre membre d’Assirem.

Amar Ouramdane

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