Au niveau du chef-lieu communal d'Ighil Ali, toute extension urbaine est dite quasi-impossible à cause de l’indisponibilité d’assiettes foncières.
L’expansion urbaine dans ce périmètre du chef-lieu n’est, en effet, plus possible. Cette situation n’a pas manqué de donner des idées à l’exécutif qui «caresse» l’espoir de «désengorger» le chef-lieu, en jetant son dévolu sur cette «terre promise» située à Bouni à 25 kms du chef-lieu, où les espaces sont disponibles avec ce plateau haut perché, culminant à plus de 900 mètres d’altitude. «Nous avons déjà un projet de construction d’un quota de 100 logements de type social. Le choix du terrain a été effectué, il ne reste que l’inscription et la réalisation de ces unités au niveau de Bouni. Nous souhaitons construire une nouvelle ville pour désengorger le chef-lieu qui est complètement saturé, à cause de l’urbanisation et du relief accidenté qui empêche toute extension urbaine. Nous projetons aussi la réalisation de plusieurs équipements publics, comme un hôpital, des établissements scolaires, des lieux de loisirs et de détente, un centre d’accueil et d’hébergement pour touristes ainsi qu’une zone d’activités. Concernant ce dernier point, l’APC est en train de faire des pieds et des mains pour implanter une ZAC à Bouni, puisque le terrain, devant recevoir ce projet grandiose, a été viabilisé depuis des années déjà. Nous luttons âprement pour arracher cette ZAC qui contribuera au développement local. Ainsi, notre commune se hissera au rang des localités développées dans le pays. Cette ZAC demeure notre seul espoir et l’espoir de toute la population de la commune, et surtout de nos jeunes qui vont pouvoir trouver des postes d’emploi, au lieu de rester inactifs. Ce projet contribuera également à relancer l’économie de notre municipalité et permettra, surtout, la fixation de la population des villages qui sont en proie à l’exode rural», indique l’un des vice-présidents de l’APC d’Ighil Ali.
Syphax Y.