Même si, à Aïn El Hammam, le nombre de postulants au Hadj n’est pas aussi important que dans d’autres communes, les résultats du tirage au sort ont fait beaucoup de déçus. Les recalés regrettent que «le nombre de places alloué à notre commune soit faible.» Cette année, trois personnes seulement, soit moins de 10% des candidats, ont eu la chance d’être désignés pour accomplir le cinquième pilier de l’islam. L’urne a fait des heureux en choisissant un couple et un sexagénaire. Quant aux autres, ils n’ont d’autre choix que d’accepter le verdict. Ce qui ne les empêche pas de féliciter les futurs hadjis qui les consolent à leur tour par «votre cœur y est. C’est comme si vous étiez partis». Trente et une autre personne dont certaines se portent candidates chaque année, se sont vues renvoyer à l’an prochain. «C’est la troisième fois que j’essuie un échec. Je reviendrai encore une fois en 2019, si Dieu me prête vie», dira un vieil homme déçu. Les recalés sont tous dans le même état d’esprit. Leurs déception est grande, après avoir «attendu ce jour, et espéré durant de longs mois». Quant à ceux qui ont déjà accompli le hadj une fois, ils devront attendre sept ans pour y postuler à nouveau. Notons qu’il est exigé de tout demandeur un certificat de résidence délivré par l’APC locale. Quant au coût du hadj, qui a connu une augmentation, il est estimé, selon nos informations, à cinquante millions de centimes.
A.O.T.
