Le projet du raccordement de la commune d’Aït Yahia Moussa à la fibre optique a été lancé depuis déjà plus d'un mois.
L’opération a atteint un taux d’avancement considérable d’autant plus que le câblage ira de Draâ El-Mizan jusqu’au chef-lieu, l’ex-Oued-Ksari, sur une distance de 17 kilomètres. Ce projet a été bien accueilli par la population locale d’une commune enclavée bien que des antennes 4G LTE y sont programmées. D’ailleurs, celle de Tafoughalt est déjà opérationnelle. «Nous souhaitons que la fibre optique touche aussi les grands villages tels Iâllalen, Ath Attella, Tachtiouine situés dans les versants Est et Ouest ainsi que Tafoughalt. Il ne faut pas oublier que dans ces villages existent trois antennes de mairie. Si cette nouvelle technologie n’est pas fonctionnelle, nous ne voyons pas leur raison d’être parce qu’avec l’utilisation du fichier national, il faudrait que ces annexes soient raccordées à Internet», estimera une source locale. Pour le moment, le chef-lieu sera entièrement couvert et à l’avenir, avec l’installation des postes Amsan, le haut débit suivra. «L’essentiel est ce projet de dix-sept kilomètres. En ce qui concerne les liaisons avec les villages, cela viendra au fur et à mesure des raccordements», soulignera la même source. Il est à noter qu’actuellement grâce à L’ADSL, le chef-lieu bénéficie d’Internet. Ainsi, pas moins de trois cybercafés ont ouvert permettant ainsi aux internautes de surfer sur la toile au lieu de se déplacer à Draâ El-Mizan ou à Draâ Ben Khedda. Concernant l’amélioration des prestations d’Algérie Poste, les habitants d’Iâllalen et des hameaux voisins souhaitent que leur bureau de poste soit rouvert après qu’il ait été fermé depuis une vingtaine d’années pour des raisons de sécurité. Pourtant, cette structure a subi une restauration depuis déjà des années. De leur côté, aussi bien les habitants de Tafoughalt que ceux d’Ath Attella attendent que leurs bureaux de poste mis en service au début des années 80 fassent objet de travaux de restauration. Celui de Tafoughalt fonctionne alors que celui d’Ath Attela est à l’abandon. L’on déplore aussi le manque ou même l’absence de facteurs dans ces villages. «Qui ne se souvient pas de monsieur Rabah, le facteur qui parcourait des kilomètres à pied pour remettre les lettres et les mandats aux habitants des villages de la commune», dixit un septuagénaire.
Amar Ouramdane

